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Google vaccine Chrome contre l'injection d'adwares

Publié par David Feugey le | Mis à jour le

Selon Google, 5 % des visiteurs de ses sites utilisent un navigateur web modifié par un outil d'injection de publicités. Des malwares difficiles à détecter et à éradiquer.

Les systèmes d'injection de publicités (adwares) sont devenus monnaie courante sur les PC des internautes. Google estime ainsi que 5 % des personnes visitant ses sites sont infectés par un logiciel insérant de la publicité dans les pages web. Des outils d'autant plus difficiles à éradiquer que la plupart d'entre eux se montrent aussi discrets que possible, afin de ne pas être détectés.

Un signe toutefois permet de les repérer : la page de résultats du moteur de recherche de Google. Aucune publicité n'est affichée par la firme au-dessus du champ permettant de saisir le terme recherché. De plus, les autres annonces sont précédées du terme « Annonce ». Toute autre publicité devra être considérée comme suspecte. En tout état de cause, la prudence doit rester de mise, les adwares s'accompagnant souvent de malwares plus dangereux, aptes par exemple à subtiliser des données personnelles, comme des informations de carte bancaire.

Plus de 100 000 plaintes depuis janvier

Google aurait reçu plus de 100 000 réclamations depuis le début de l'année concernant la présence d'injecteurs de publicités au sein de Chrome, son navigateur web. La firme a multiplié les techniques permettant de limiter l'ajout de modules complémentaires crapuleux.

192 extensions malveillantes ont également été trouvées sur le Chrome Web Store. Google a déployé de nouveaux outils permettant de détecter ce type de menace sur sa boutique applicative. Enfin, la firme compte sévir vis-à-vis des sites proposant des téléchargements dont les installeurs intègrent un adware.

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