Le bug de Gmail définitivement résolu?
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
Le bug qui a provoqué la disparition des e-mails des comptes Gmail aurait touché moins de 40.000 comptes.
Google a finalement résolu le récent problème rencontré avec Gmail hier, jeudi 3 mars. Soit près de 5 jours après sa découverte provoquée, rappelons-le, par une nouvelle version du système de sauvegarde de Mountain View. Le bug provoquait tout simplement la disparition de tous les e-mail des comptes affectés.
Google a stoppé la diffusion de la mise à jour de son système de sauvegarde dès qu'il en a constaté les premiers dégâts. Evalué au départ à 0,29 % des utilisateurs, le taux des comptes affectés n'a cessé d'être revu à la baisse : 0,08 puis 0,02 %. Au final, selon ComputerWorld, à peine 35.000 personnes ont donc vécu quelques frayeurs en découvrant leur webmail vidé de son contenu. Apparemment, les plus affectés étaient ceux qui disposait d'une boîte aux courriels bien remplies (rappelons que Gmail offre de stocker gratuitement plus de 7 Go d'e-mail de manière illimité).
Il n'en cependant pas certain que tous les utilisateurs ont bien retrouvé l'usage normal de leur service de messagerie en ligne. Le 3 mars, Google précisait que « Gmail devrait revenir à la normale pour la grande majorité des personnes affectées par le problème ». Un flou qui laisse entendre que Mountain View n'est pas en mesure de vérifier le bon résultat de ses restauration. Google invitait donc ceux pour qui ce ne serait pas le cas à leur envoyer un e-mail. Le 4 mars, le statut de Google Apps n'indique plus aucune anomalie. Dans le forum dédié à Gmail, la plupart des témoignages indique un bon retour à la normale.
Il n'en reste pas moins qu'un certain nombre d'utilisateurs ont certainement été très impactés par l'incident, notamment ceux qui l'utilisent dans un cadre professionnel. La première panne Gmail de 2011 aura au moins eu le mérite de leur rappeler que les sauvegardes privées (locales ou en ligne) restent indispensable pour la continuité d'activité.