McKinnon, le hacker de la Nasa, sera finalement extradé vers les Etats-Unis
Publié par Olivier Robillart le | Mis à jour le
Après un ultime recours, celui que certains appellent le « hacker de la Nasa » sera jugé aux Etats-Unis. Pour autant, le Royaume-Uni demandera à ce que Gary McKinnon purge sa peine dans son pays natal.
La dernière ligne droite au sujet du procès du hacker Gary McKinnon semble être visible. Le gouvernement britannique vient d'annoncer qu'il ne s'opposait finalement pas à l'extradition du désormais célèbre hackerde la Nasa.
Celui qui avoue avoir cherché des preuves d'existence d'extra-terrestres sur les ordinateurs des organes de renseignement américains risque jusqu'à 70 ans de prison dans les geôles de l'Oncle Sam. De leur côté, les autorités américaines estiment que les irruptions du hacker, considérés comme des crimes, ont étés motivés par des idéologies politiques causant des dommages s'élevant entre 700.000 et 800.000 dollars.
Cela dit, le ministre de l'Intérieur britannique vient d'indiquer qu'il ne s'opposera pas à son extradition vers les États-Unis. Pourtant, afin d'échapper à son procès, les avocats du prévenu avaient jusque là multiplié les recours. Ils avaient aussi invoqué la santé mentale du hacker, car ce dernier est en effet atteint d'une forme d'autisme avec la nécessité de soins adaptés. De même, sa famille a tenu à préciser qu'il aurait des tendances suicidaires et s'inquiète de sa réaction en cas d'extradition.
Si le gouvernement britannique laisse donc la main aux États-Unis, le Royaume-Uni demandera tout de même à ce qu'il purge sa peine dans son pays natal. Enfin, un dernier recours peut toujours être formé auprès de la Cour européenne des Droits de l'Homme. Une procédure longue (jusqu'à 10 ans) qui retarderait encore l'échéance.