Microsoft ne laissera pas Google dégrader l'image de Windows
Publié par Christophe Lagane le | Mis à jour le
Pour Microsoft, même les hackers reconnaissent le niveau de sécurité de Windows.
Microsoft supporte mal l'initiative de Google de se débarrasser de Windows. Une initiative prise pour des raisons de sécurité selon les informations du Finantial Times. Une qualification que conteste Brandon Leblanc, responsable de développement Windows à Redmond. Dans son billet, il estime que « même les hackers admettent que nous travaillons mieux à fournir des produits plus sécurisés que les autres ».
Les hackers ne sont pas seuls à reconnaître les améliorations de Windows en matière de sécurité. « Des leaders industriels comme Cisco nous disent régulièrement que nos efforts et investissements continuent de surpasser ceux des autres. » Bref, l'argument sécurité ne justifierait plus, aujourd'hui, pour se couper de Windows. Et de notifier les principales améliorations apportées à Vista et 7 en la matière : mise à jour de sécurité accélérées, technologies de chiffrement BitLocker, filtre SmartScreen (anti site malveillant) dans IE8, etc.
Rappelons que, toujours selon le quotidien économique britannique, Google aurait décidé de basculer ses postes utilisateurs sous environnement Mac OS X et Linux après avoir révélé l'existences d'attaques de son système informatique en provenance de Chine en début d'année. Attaques supposées possible par le biais de Windows. Une mauvaise publicité pour l'éditeur d'Office.
Brandon Leblanc étaye enfin son billet en s'interrogeant sur la fiabilité de Mac OS X face aux agents malveillants, appuyant notamment ses arguments sur un article d' InfoWorld . En revanche, pas un mot sur Linux. Il faut dire qu'avec moins de 1% du marché des OS, les distributions développées autour du noyau libre ne représentent pas un concurrent crédible aux yeux de Microsoft. De plus, ses accords avec Novell, acteur majeur des solutions open source s'il en est, invitent probablement le responsable de Windows à modérer ses propos.