Montrer patte blanche sur les sites de réseaux sociaux ?
Publié par Olivier Robillart le | Mis à jour le
Rob McKenna ne plaisante pas. Le procureur général de l'état de Washington réclame plus de sécurité sur les sites tels que Facebook ou MySpace.
A l'occasion du sommet sur l'authentification et la confiance en ligne à Seattle, l'attorney général semble avoir mis les pieds dans le plat : « Nous avons besoin d'une meilleure technologie de vérification de l'identité. Il est trop facile pour un individu de 45 ans de prétendre en avoir 15. Il précise, C'est une voie qu'il nous faut suivre très rapidement, même si elle est impopulaire« .
Pour cause, Rob McKenna propose pas moins d' in sérer son numéro de carte bleue pour pouvoir s'identifier sur les sites comme MySpace, Facebook ou encore eBay . Par cette annonce, le procureur général compte renforcer la législation et durcir la traque contre les cybercriminels qui surfent de plus en plus sur le succès des sites communautaires (lire nos articles).
Si la phrase peut paraître virulente à l'encontre des sites de social networking, elle intervient après les poursuites judiciaires opérées à l'encontre de Scott Richter, un spammer reconnu et aussi poursuivi par Microsoft. Désormais pour contrer les menaces, les acteurs du secteur se réunissent pour tenter d'améliorer la convergence et multiplier les chances d'arrêter les pirates en tous genres.
Pourtant, certains sites constatent un manque de rigueur dans la législation sur les données personnelles. Bien que les réseaux soient sécurisés, les Etats-Unis remportent toujours la palme du nombre de vols de données personnelles.
Jim Benedetto, le vice président du département Technologie chez MySpace propose quand à lui d'opter pour un nouvel essor des applications réseaux enopen source : « Désormais, l'utilisateur n'aura qu'à demander si oui ou non il souhaite partager ses données avec un site. Mais pour cela, nous devons avancer lentement car la sécurité et l'intimité des internautes est notre préoccupation numéro un ».
Avancer à tâtons ou agir vite, il semble qu'entre sites de réseaux sociaux et le législateur, la stratégie ne soit pas vraiment encore à l'entente.