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Twitter et Facebook, cible d'attaques DOS: Iran, Corée du Nord?...

Publié par Pierre Mangin le | Mis à jour le

Facebook, désormais au 4è rang des sites les plus visités, et le très à la mode Twitter ont été perturbés durant plusieurs heures ce 6 août, ainsi que quelques autres - après des incidents chez PayPal

Qui peut bien en vouloir à ces portails -symboles, s'il en est, de l'hégémonie technique, culturelle et financière des Etats-Unis?

Quelques jours après des incidents survenus sur le site de paiement en ligne PayPal, Twitter, le site de 'blogs SMS' tant médiatisé par l'élection contestée de Mahmoud Ahmadinejad à Téhéran, a été victime d'attaques répétées par dénis de service (DDOS, distributed denial-of-service), ce jeudi matin 6 août (9 heures, à New York), durant deux heures environ.

Facebook et quelques autres portails liés notamment à Google ont également été perturbés et probablement, eux aussi, la cible d'attaques sous forme de requêtes répétées, systématiques et robotisées, mais dans une moindre mesure.

On a tout lieu de penser, estime le Wall Street Journal, que ces attaques par ordinateur ont été sciemment coordonnées.

L'attaque de Twitter, la plus sévère semble-t-il, a été officiellement reconnue par 'Biz Stone', l'un des fondateurs du portail de micro-messages, expliquant sur son 'blog' que des investigations sont en cours et que vraisemblablement plainte sera déposée auprès du FBI.

Cette affirmation permet d'écarter élégamment l'hypothèse de pannes dues à des serveurs défectueux ou à des points névralgiques sur le réseau Internet.

Mais il est vrai que les attaques DOS sont fréquentes - en particulier sur les portails à la mode, tels que Twitter, Facebook. Pourtant, les portails bien structurés sont censés les arrêter ou, du moins, fortement les atténuer afin de maintenir les sites accessibles, même au ralenti.

On sait depuis longtemps que nombre de 'hackers', aiguillonnés parfois par la communication des éditeurs d'anti-virus ou d'anti-spams, jouent une sorte de jeu compétition pour tenter de nouveaux « exploits ».

De là à chercher des responsables en Iran, en Chine ou en Corée du Nord, il n'y a qu'un pas - que certains n'hésitent pas à franchir. Il est vrai qu'en juillet dernier, les sites de la Maison Blanche et de l'administration sud-coréenne avaient été, une fois encore, la cible de telles attaques. Or, régulièrement, un grand nombre d'études montrent a posteriori que beaucoup d'attaques proviennent aussi des. Etats-Unis.

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