Un spammeur de Facebook condamné à 873 millions de dollars !
Publié par Olivier Robillart le | Mis à jour le
Le site de réseau social ne rit pas avec ceux qui pourrissent son site. Adam Guerbuez, un pirate canadien a écopé d'une sévère amende.
Première victoire sur le terrain juridique entre le site Facebook et ses détracteurs. Un canadien indélicat vient d'être convaincu d'avoir envoyé des milliers de messages non-sollicités sur le site pendant plusieurs semaines. Adam Guerbuez aurait donc été condamné à verser un montant astronomique: 873 millions de dollars de dommages et intérêts !! Motif invoqué : assaut de marketing et de pornographie non sollicités. Explications.
Il s'agit là d'une première condamnation visant des dérives visibles et imaginables du site de réseau social, constatées par la justice. Max Kelly, responsable de la sécurité du site, qui revendique 90 millions de membres, explique:
« Il est improbable que Guerbuez et sa société Atlantis Blue Capitalpuissent jamais honorer leur amende mais nous sommes confiants que cette condamnation représente une puissante dissuasion pour quiconque voudrait abuser Facebook et ses utilisateurs« .
Adam Guerbuez avait une méthode bien à lui. Il avait en août dernier convaincu plusieurs utilisateurs de Facebook de lui révéler leurs codes d'accès. Ensuite, il a appliqué la bonne vieille technique du bombardement de pourriels. Pas moins de 4 millions de messages alors forts instructifs sur la marijuana, des pilules pour la virilité, et entres autres offres « à orientation sexuelle ».
Il y a six mois, le concurrent MySpace avait déjà obtenu une condamnation similaire bien que plus faible. Stanford Wallace, surnommé le « roi du spam », et son partenaire avaient alors été condamnés à verser 230 millions de dollars.
Reste que prudence est toujours mère de sûreté. Attention donc lorsqu'un contact inconnu souhaite devenir votre nouvel ami. L'internaute reçoit alors un message lui demandant de confirmer cette toute nouvelle amitié naissante. Dès lors, le message joue sur sa ressemblance frappante avec une véritable page Facebook.
De plus l'adresse affichée ressemble de près à celle du site mais il n'en est rien.
Cette condamnation record pourrait bien faire tâche d'huile et devrait dissuader ceux qui aimeraient jouer de la popularité du site.