Webroot va proposer l'externalisation de la sécurité
Publié par Arnaud Dimberton le - mis à jour à
Le spécialiste de la sécurité poursuit sa stratégie agressive sur le secteur des entreprises et annonce un partenariat technologique avec une compagnie qui sécurise les emails en mode externalisé : Email Systems
Avec cette fusion, dont le montant n'a pas été communiqué, Webroot met un pied dans l'univers de l'externalisation de la sécurité, et va délivrer aux entreprises -principalement les PME- un nouveau service de sécurisation des courriels, d'archive, de scan des images et de cryptage des données.
Notons également que les solutions d'Email Systems intègrent également l'anti-phishing, l'anti-virus, l'anti-spam, et un filtre HTTP.
Cet apport technologique va permettre à Webroot de conquérir de nouvelles parts de marché, principalement sur le secteur des PME. Rappelons en effet que ces dernières sont particulièrement friandes de l'externalisation des données, souvent à cause d'un manque d'infrastructure en interne.
Pour webroot, cette approche multicouche est une alternative économique aux solutions 'hardware' traditionnelles et sur les solutions de sécurité installées au niveau du serveur.
Email Systems a commencé à fournir des solutions en mode SaaS (Software as a Service) dans les années 2002. Selon les chiffres de 2007, Email Systems protège désormais plus de 1500 entreprises et pas moins de 2,5 millions de boîtes de réceptions d'email. Elle filtre également près de 1.2 milliard de messages par mois.
« Comme c'est souvent le cas avec les nouvelles technologies, la demande en solution SaaS est très forte et l'avenir de cette approche semble assuré, et cela, pour plusieurs raisons. Facilité de déploiement et de management, réduction de la charge de travail et des coûts de maintenance de l'infrastructure, sont autant de facteurs en faveur du SaaS", estime Brian Burke, analyste pour IDC.
Selon le cabinet, les dépenses en solutions d'externalisation de la messagerie vont dépasser 1,4 milliard de dollars d'ici 2011 contre 300 millions de dollars en 2006.