Appel de Rome : Cisco rejoint Microsoft et IBM pour une IA éthique
Publié par Olivier Bouzereau le - mis à jour à
Quatre ans après l’appel de Rome – un pacte présenté en 2020 par le Vatican pour la promotion d’une intelligence artificielle responsable et sûre – Cisco rejoint ses premiers signataires au rang desquels figurent Microsoft, IBM et l’ONU.
Transparence, inclusion, responsabilité, impartialité, fiabilité, sécurité et respect de la vie privée… Les promoteurs de l’appel de Rome expriment leur désir de travailler ensemble, au niveau national et aussi à l’international, pour promouvoir une « algor-éthique », à savoir l’utilisation éthique de l’IA telle que définie par ces six principes.
« La protection de la vie privée est un élément fondamental de l’IA, » souligne Dev Stahlkopf, la directrice juridique de Cisco, le géant américain qui vient de rejoindre l’appel de Rome.
Si certains des risques les plus importants de l’IA émanent de la collecte et de l’utilisation de données personnelles, les risques liés à l’IA vont au-delà de la protection de la vie privée. Ils englobent, selon elle, la propriété intellectuelle, le respect des droits de l’homme, la précision et la fiabilité, ou encore la partialité.
Elle ajoute : « Nos recherches indiquent que 60 % des utilisateurs ont déjà perdu confiance dans les organisations en raison de leur utilisation de l’IA. D’où la mise en place d’un programme de gouvernance Cisco adapté aux nouveaux cas d’utilisation et aux implications de l’IA. »
« Pour que l’IA puisse relever le défi du respect de la dignité de chaque être humain, il lui faut une éthique qui n’agisse pas comme un outil de confinement, mais plutôt comme un instrument d’orientation et de planification, » plaide RenAIssance, la fondation présidée par l’Archevêque Vincenzo Paglia de l’Académie Pontificale pour la Vie, organisateur du congrès éponyme qui s’est tenu à Rome le 28 février dernier.