Big Data : la datasphère mondiale ne connaît pas la crise
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
Le travail à distance et la collaboration vidéo en période de Covid-19 confortent la croissance continue de la « datasphère » mondiale, selon IDC.
Le recours massif au télétravail et aux outils de collaboration vidéo en période de Covid-19 confortent la croissance continue de la « datasphère » mondiale, rapporte IDC.
Selon la société américaine d'études de marché, le volume de données produites et consommées dans le monde pourrait atteindre 59 zettaoctets (59 milliards de teraoctets) cette année 2020, contre 40 zettaoctets environ en 2019.
La croissance continue des données devrait se poursuivre à un rythme de 26% par an en moyenne d'ici 2024. Les données embarquées et de productivité afficheraient le taux de croissance annuelle moyen le plus élevé d'ici 2024 (+40,3%).
Le volume de données répliquées (copiées et consommées) surpassant largement celui des données uniques (nouvellement créées et capturées).
Métadonnées
« La récursion de données - soit le taux auquel les mêmes données sont traitées à nouveau - continue de croître de façon exponentielle », a déclaré David Reinsel, vice-président en charge de l'activité Global DataSphere chez IDC. En conséquence, « la datasphère 'unique' ne représente plus que 10% du total de la datasphère » mondiale.
Aussi, trois fois plus de données devraient être produites (dans le cloud ou hors cloud) au cours des cinq prochaines années, que durant les cinq années précédentes.
De surcroît, la quantité de données créées au cours des trois prochaines années devrait être supérieure aux données produites au cours des 30 dernières années.
Aujourd'hui, la part des données grand public (video de divertissement.) dans la datasphère mondiale oscille autour de 50% du total. Mais elle devrait céder lentement du terrain aux entreprises (données de productivité.) dans les cinq ans à venir, selon IDC.
Globalement, la data issue de capteurs embarqués (IoT) et les métadonnées (données sur les données) dépasseraient alors en volume tous les autres types de données.
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