Ce que contient le pacte européen pour l'IA
Publié par Clément Bohic le - mis à jour à
Quelque 120 organisations, dont une quinzaine en France, ont signé le pacte européen pour l'IA. Quels engagements prennent-elles dans ce cadre ?
Quel point commun entre ETHIQUAIS et Certifopac ? Le premier, basé en Alsace, certifie des systèmes d'IA. Le second, sis en Rhône-Alpes, certifie des organismes de formation. L'un et l'autre sont signataires du pacte européen pour l'IA.
Une quinzaine d'autres entreprises françaises ont fait de même. Parmi elles, Amadeus, Cegid, Criteo, Dassault Systèmes, Docaposte, IDEMIA, Lefebvre Sarrut, Mirakl, Orange, OVHcloud et Sopra Steria.
L'adhésion à ce pacte est volontaire et non contraignante. Elle suppose trois grands engagements en anticipation des dispositions de l'AI Act (cf. le calendrier de mise en application) :
De nombreux engagements "à la carte"
Le pacte comprend des engagements supplémentaires que les signataires peuvent adopter "à la carte", notamment en fonction de leur position dans la chaîne de valeur de l'IA.
Pour les développeurs de systèmes d'IA :
L'essentiel de ces engagements peuvent aussi valoir, par rebond, pour les organisations qui déploient des systèmes d'IA. Il en est ainsi de l'évaluation des risques, de la supervision des systèmes "à haut risque", de l'étiquetage des contenus produits, etc. S'y ajoute, entre autres, l'information des représentants du personnel lorsque des systèmes d'IA sont mis en oeuvre sur l'espace de travail.
Les signataires du pacte sont invités à partager leurs expériences et leurs connaissances. En particulier à travers des ateliers organisés par le Bureau de l'IA - entité constituée avec l'AI Act. Les bonnes pratiques discutées pourront, "en fonction des préférences des participants", faire l'objet d'une mise en ligne.
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