E. Macron s'appuie sur le numérique pour battre la campagne
Publié par Ariane Beky le | Mis à jour le
Big Data et porte-à-porte. En Marche, le mouvement d'Emmanuel Macron s'appuie lui aussi sur le logiciel et les prestations de la start-up Liegey Muller Pons (LMP) pour mener campagne.
Pour dynamiser En Marche, le jeune mouvement politique d'Emmanuel Macron a fait appel aux services de Liegey Muller Pons (LMP), startup fondée en 2012 par les consultants en stratégie électorale Guillaume Liegey, Arthur Muller et Vincent Pons. Ces trois Français se sont rencontrés aux États-Unis, lors de la campagne 2008 de Barack Obama, campagne présidentielle durant laquelle ils ont expérimenté, en tant que volontaires, l'action de terrain et les technologies de mobilisation.
En France, les trois consultants ont contribué à la campagne présidentielle 2012 de François Hollande. Et leur start-up a vu le jour dans la foulée. L'entreprise a développé son logiciel de gestion de campagne électorale, « Cinquante plus un », utilisé depuis les municipales françaises de 2014. En 2016, pour En Marche du ministre de l'Économie, le pilotage d'une campagne de porte-à-porte et la formation de volontaires - formateurs, coordinateurs et marcheurs - sont mis en avant. Une application mobile pensée par LMP doit aussi faciliter leur action.
Opération de communication
Lancée le 28 mai jusqu'à fin juillet, la « grande marche » est portée par « 12 000 volontaires » (sur 50 000 adhérents au mouvement en Marche), selon Les Echos. Cette marche vise à établir un « diagnostic » de la société française à partir de réponses de 100 000 personnes à un questionnaire regroupant des questions ouvertes, par exemple : « Selon vous, qu'est-ce qui marche en France ? ».
« Nous avons sollicité l'accompagnement de la start-up LMP dont le logiciel va nous permettre de garantir que les 100 000 Français que nous allons interroger sont bien représentatifs de l'ensemble de la population », a expliqué Emmanuel Macron, actuel ministre de l'Économie du gouvernement Valls. L'objectif étant de proposer « un plan d'action progressiste pour transformer le pays » d'ici l'hiver prochain.
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