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Oracle OpenWorld Europe 2020 : de l'automatisation dans la data science

Publié par Clément Bohic le | Mis à jour le

Oracle met l'accent sur les fonctionnalités automatisées de sa plate-forme cloud de data science, lancée à l'occasion de l'OpenWorld Europe.

Les data scientists ont été à l'honneur pour la première journée de l'OpenWorld Europe 2020.

Oracle leur destine une plate-forme de services fondée sur un environnement collaboratif.

Celui-ci permet de développer et de gérer des algorithmes de machine learning. Il est partiellement automatisé, entre autres pour sélectionner les modèles appropriés à des projets et les données pertinentes à exploiter.

Oracle prévoit de faire le pont avec son offre Autonomous Database.
Cette dernière prend en charge l'intégration d'algorithmes au sein des bases de données. Une fonctionnalité désormais enrichie d'une bibliothèque Python pour étendre les capacités des algorithmes.
Oracle ajoute là aussi une dose d'automatisation, à travers la recommandation de modèles adaptés aux données.

Plusieurs services sont annoncés en parallèle, dont Data Flow (version gérée de Spark), Big Data Service (implémentation cloud de Cloudera Hadoop) et des VM « spéciales data science », à base de GPU (« à partir de 30 $ par jour »).

Des « tables blockchain »

Côté bases de données, Oracle met l'accent sur :

  • Les « tables blockchain ». Officialisées à l'OpenWorld 2019, elles permettent d'exploiter des capacités de chaînage cryptographique sans nécessiter de registre distribué / décentralisé
  • Une « banque de données locale » (zone de mémoire persistante) native, idéale pour les applications à faible latence
  • Pour l'in-memory, sélection automatique des données les plus pertinentes à placer dans le Column Store (qui stocke les tables en colonnes plutôt qu'en lignes)
  • Oracle élargir par ailleurs son « partenariat d'interopérabilité » avec Microsoft, annoncé en juin 2019.

    Un site d'interconnexion supplémentaire ouvre à Amsterdam. C'est le deuxième en Europe après celui de Londres.
    Cas d'usage typique : déployer sur Azure une application qui utilise les bases de données cloud d'Oracle.

    Photo d'illustration © Oracle

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