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Salaires IT : quelles évolutions avec la crise ?

Publié par Clément Bohic le | Mis à jour le

Le cabinet Silkhom publie la deuxième édition de son baromètre des rémunérations IT. Quels changements par rapport à la première, parue en 2019 ?

Update du 7 juin 2021 à 16 h 06 : mise à jour du lien vers la deuxième vague du baromètre. Il pointait vers. la première.

Pour un profil junior qui n'est pas à Paris, vaut-il mieux viser un poste de développeur Python que d'ingénieur QA ? Silkhom ne l'affirme absolument pas. Mais son baromètre des salaires informatiques, électroniques et technologiques le connote. Tout du moins sur la foi d'un indicateur : l'évolution des rémunérations brutes en CDI.

De quelle évolution parle-t-on ? De celle qui apparaît en comparant premier volet dudit baromètre. et le deuxième, récemment publié. L'un portait sur les années 2016 à 2019 ; l'autre englobe la période 2019-2021.

Entre les deux, la terminologie a un peu évolué. Le cabinet de recrutement a par exemple fusionné les ingénieurs en IA et en vision par ordinateur. Ou encore substitué plusieurs métiers à celui d'ingénieur big data. Mais il a conservé ses cinq « grandes catégories ». À savoir : « Logiciels et big data », « Web et mobile », « Infrastructure cloud - DevOps », « ERP - BI - CRM » et « Logiciels embarqués - IA - mécanique - hardware ».

Silkhorm a aussi maintenu sa distinction entre Paris, les « grandes villes » (Lyon, Marseille, Toulouse, Nice, Nantes, Montpellier, Strasbourg) et les « régions ».

Au niveau national, le salaire médian le plus élevé pour les profils juniors est sur le poste de data scientist : 42 000 ? par an. Suivent les emplois d'ingénieur en fiabilité des sites (41 500 ?), d'ingénieur IA (40 500 ?) et d'ingénieur DevOps (40 000 ?).
Chez les « seniors » (5 à 7 ans d'expérience), le DSI/RSSI (90 000 ?) devance le responsable infrastructure (75 000 ?), le directeur R&D/CTO (75 000 ?), l'architecte électronique et systèmes embarqués (65 000 ?) et l'ingénieur cloud (65 000 ?).

Cloud et DevOps au vert

Dans la catégorie « Logiciels et big data », la tendance globale est à la baisse. Sur le poste de directeur R&D / CTO, le recul est particulièrement prononcé pour les postes à Paris au premier niveau d'expérience (4 à 8 ans).

Chez les développeurs / architectes JEE, la baisse des rémunérations croît avec la séniorité. Notamment dans les grandes villes et en régions.

Pour le poste de développeur Python, la tendance haussière est globale. Elle est encore plus marquée à Paris et pour les profils juniors.

Chez les ingénieurs QA, à part à Paris, la baisse est nette, particulièrement pour les juniors.

Chez les data scientists, c'est au contraire avec la séniorité que la baisse s'accroît.

Dans la catégorie « Web et mobile », on aura noté l'augmentation des rémunérations dans les grandes villes pour les développeurs front-end et à Paris pour les développeurs full-stack JS.

 

En catégorie « Infrastructure - DevOps », les plafonds de rémunérations affichent une baisse significative. Surtout à Paris. Même si, comme Silkhom l'expliquait dans son premier baromètre (et comme les fourchettes en témoignent), ces salaires peuvent être amenés à varier considérablement.

Baisse il y a aussi chez les ingénieurs systèmes et réseaux, sauf en régions. C'est plutôt le contraire chez les ingénieurs cloud.

Tendance également baissière pour les ingénieurs en fiabilité des sites et les administrateurs de bases de données ; surtout à Paris. Au contraire, les voyants sont au vert pour les ingénieurs DevOps, en tout cas en régions.

Les rémunérations se révèlent plus stables dans la catégorie « ERP - BI - CRM » de Silkhom. On constate une légère croissance en régions pour les responsables ERP et les business analysts. ainsi, néanmoins, qu'un net repli chez les développeurs ERP.

Illustration principale © joyfotoliakid - Adobe Stock

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