BAE Systems renforce la précision du GPS avec Navsop
Publié par Clément Bohic le | Mis à jour le
Avec son système Navsop, la société britannique BAE Systems dépasse la dimension du GPS dans l'exercice de la géolocalisation pour donner du service aux émetteurs d'ondes radio, réseaux télévisés et satellites en orbite basse.
Spécialiste de la défense et de l'aérospatiale, le Britannique BAE Systems prétend universaliser la géolocalisation en la portant au-delà du guidage par satellite et de l'A-GPS (GSM et Wifi) pour en rendre l'usage plus sûr et plus pertinent en milieu militaire comme dans le civil. Une alternative potentielle à Galileo, le projet de GPS européen attendu pour la fin de la décennie.
Fruit de ses travaux, le dénommé Navsop (Navigation via Signals of Opportunity). Pour déterminer la position d'un terminal avec une tolérance de l'ordre de quelques mètres, ce système exploite plusieurs centaines de spectres de fréquences à disposition et sélectionne automatiquement celui qu'il juge le plus adéquat. Sont passés en revue, les tours de contrôle, les émetteurs radio à courtes et longues ondes (dont la radioamateur et ses CB), les réseaux télévisés ou encore les satellites en orbite basse situés dans les zones reculées du globe tels les pôles.
Déjouer les aléas du GPS
La préexistence des infrastructures exploitées permet à BAE Systems de déployer une solution prête à l'emploi sans avoir à mettre sur pied son propre réseau. Les avantages sont légion face au seul GPS, encore peu fiable en intérieur et facilement mis hors-jeu par certains inhibiteurs de signaux comparables aux bloqueurs de communications GSM. A contrario, Navsop peut retourner ces dispositifs à son avantage pour mieux localiser un appareil et détecter de surcroît les éventuelles informations erronées transmises par des pseudo-satellites.
Ce dernier enjeu est crucial dans l'exercice des forces armées terrestres et aériennes, qui se voient là proposer une alternative de choix pour géolocaliser plus efficacement leurs flottes et leurs effectifs. D'autant plus que l'ensemble pourra être intégré à tout type de terminal, des smartphones ultra-sécurisés aux tablettes numériques semi-durcies en passant par les ordinateurs portables emportés sur le terrain. Au rang des applications dans le civil, les secours disposeront de plus de moyens d'interaction lors de leurs interventions.
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