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BonitaSoft (BPM) : 2013, année de la reconnaissance à l'international

Pdg de l'éditeur open source BonitaSoft, Miguel Valdés-Faura revient sur le développement de sa société spécialisée dans le BPM, société qui réalise désormais 70 % de son chiffre d'affaires hors de France. Et détaille l'accueil par le marché de la version 6 de son produit, dévoilé en juin 2013.

Publié par La rédaction le | Mis à jour le
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BonitaSoft (BPM) : 2013, année de la reconnaissance à l'international

BonitaSoft, éditeur français open source spécialisé dans le BPM (pour Business Process Management), s'apprête à boucler une année importante de sa (jeune) histoire, comme l'explique Miguel Valdés-Faura, le PDG de BonitaSoft.

Avec, tout d'abord, un troisième tour de table bouclé en mai, avec à la clé 10 millions d'euros de fonds levés. Depuis sa création il y a un peu plus de quatre ans, BonitaSoft a levé un total de 22 millions d'euros. La sortie de la version 6.0 de Bonita est un autre temps fort de l'année pour le jeune éditeur. Cette version se focalise sur deux points : la simplicité d'utilisation et la 'scalabilité'. « De plus en plus de gens utilisent Bonita en production », constate Miguel Valdés-Faura. Mieux gérer la montée en charge devenait donc nécessaire.

Notez enfin que la société propose maintenant des processus types, prêts à l'emploi, et ce dans de multiples domaines : banque et assurance, directions financières, ressources humaines, secteur public, etc. Plus de détails à ce propos se trouvent sur cette page web.

Des effectifs en croissance rapide

Entre 2012 et 2013, BonitaSoft est passé de 90 à 140 employés. 115 d'entre eux sont installés en France (le siège et la R&D sont à Grenoble, une présence commerciale est également située à Boulogne) et les 25 restant à San Francisco, aux États-Unis.

Le bureau américain de l'éditeur n'est dédié qu'au marché local, alors que les implantations françaises couvrent le reste du monde. « Nous sommes fiers d'être une société française, avec une R&D située en France », explique notre interlocuteur. Mais une société largement déployée à l'international : en 2013, 70 %  du chiffre d'affaires environ sera réalisé avec des clients situés hors des frontières. Entre 2012 et 2013, l'activité a par ailleurs été multipliée par deux.

[Lire notre dossier : « BPM : dépasser l'email pour déployer une gestion des processus de bout en bout« ]

Cette croissance s'accompagne de l'arrivée d'un nouveau profil senior, Jean-Luc Solans, récemment nommé directeur de la stratégie de BonitaSoft. Son rôle ? « Renforcer l'aspect management, faciliter le relais entre les différentes équipes (techniques et commerciales) et nous aider à passer à la prochaine étape. » Un challenge d'autant plus difficile que BonitaSoft regroupe des profils très variés, en provenance de 25 pays différents.

Un modèle qui s'exporte

En trois ans d'activité, BonitaSoft est passé de 0 à 900 clients. Dans 70% des cas, il s'agit de sociétés de moyenne ou grande taille.

L'éditeur a été plusieurs fois primé cette année outre-Atlantique. Visiblement, la sauce commence à prendre aux États-Unis. « On s'exporte bien. 2013 aura été l'année de la reconnaissance de nos produits à l'international », constate le patron de BonitaSoft.

Parmi les cas clients les plus récents, on notera la société d'assurance suisse Hotela, qui utilise l'offre BPM de l'éditeur français pour automatiser l'ensemble de son back-end. Citons également en France le cas de la CFDT, dont le nouveau SI basé sur des logiciels libres s'appuie sur Bonita afin de mieux gérer les adhésions et leur suivi. Les cas clients sont référencés ici.

Et pour 2014 ? « Nous avons trois focus, explique Miguel Valdés-Faura. 1/ Continuer à gagner de nouveaux clients et progresser chez les clients existants. 2/ Poursuivre nos efforts - qui commencent à payer - sur le marché américain. 3/ Permettre à nos clients de mieux estimer les gains qui seront engendrés par l'adoption de nos solutions. » L'éditeur envisage ainsi de greffer à sa solution des outils analytiques permettant aux utilisateurs de mesurer les gains amenés par le BPM, comme l'explique Miguel Valdés-Faura dans l'interview vidéo ci-dessous.

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