Dossier comparatif 2015 : quel navigateur Web choisir ?
Publié par David Feugey le | Mis à jour le
Notre comparatif des principaux navigateurs web disponibles sous Windows passe au crible les dernières moutures de Chrome, Firefox, Internet Explorer et Opera.
Le monde des navigateurs web est en pleine effervescence. Certains éditeurs, comme Mozilla ou Google, jouent la carte des applications Web. D'autres celle des fonctionnalités, comme le Norvégien Opera Software. Microsoft entend pour sa part faire bouger les lignes avec Spartan, un nouveau butineur qui sera intégré dans Windows 10.
Mais, à l'heure actuelle, quel navigateur web choisir ? Nous avons passé à la loupe les performances des quatre solutions les plus utilisées sous Windows :
Stratégies d'optimisation et d'implémentation différentes
Internet Explorer 11 a été conçu pour le monde des pages Web, et non celui des applications Web lourdes. Et cela se sent. Sur des tests JavaScript simples, c'est Internet Explorer qui se montre le plus rapide. Et c'est aussi IE qui se montre le plus lent dès que les choses se corsent.
A contrario, le moteur JavaScript V8 de Chrome et Opera excelle sur les applications Web complexes. Il est toutefois un peu lourd à mettre en route, ce qui pénalise le code JavaScript simple.
Firefox présente des résultats variés, et tente de se positionner entre Internet Explorer et Chrome dans sa stratégie d'optimisation de l'exécution du code JavaScript. Il souffre toutefois de son caractère monothread, qui le pénalise sur les machines multicoeurs par rapport à la concurrence.
Côté respect des standards, les quatre butineurs demeurent très proches. La stratégie des différents éditeurs varie ici aussi. Chez Google, on implémente les nouvelles technologies à tout-va. Chez Microsoft, le mouvement est plus lent, mais la qualité d'implémentation sans conteste supérieure. Là encore, Firefox est à mi-chemin entre ces deux tendances.
Enfin, en termes de parts de marché, c'est toujours Chrome qui mène le bal. Un phénomène encore plus marqué chez les développeurs : plus de 60 % d'entre eux utilisent le butineur de Google.