Google mise sur AMP pour dynamiser les e-mails
AMP se diffuse un peu plus dans la galaxie Google.
Le format, basé sur HTML, a été conçu à l'origine pour améliorer la navigation web sur les terminaux mobiles. Ce en permettant à la fois d'enrichir les contenus et de les charger plus rapidement - d'où l'acronyme qui signifie « Accelerated Mobile Pages ».
Tête de gondole du projet (open source), Google a exploré des ramifications dans le domaine de la messagerie électronique avec un sous-ensemble d'AMP. La promesse : accéder à des contenus actualisés automatiquement et pouvoir réaliser des actions sans quitter la messagerie.
La chaîne YouTube du projet AMP donne de nombreux exemples de fonctions dynamiques et/ou interactives :
- Répondre à une invitation
- Suivre un fil de commentaires sur un document partagé
- Consulter un catalogue de produits (voir ci-contre)
- Gérer un abonnement
Lire aussi : Gemini 2.0 : où, quand et pour qui ?
- Accéder à des offres d'emploi, etc.
Google avait franchi une première étape en mars 2019, avec la prise en charge préliminaire d'AMP sur la version web de Gmail. La disponibilité générale était intervenue en juillet.
Le groupe américain intègre désormais AMP sur l'application mobile Gmail (iOS, Android). Tous les utilisateurs de sa suite bureautique cloud en bénéficieront.
Chez Microsoft, on en est à la phase d'expérimentation, sur Outlook.com. Le webmail propose déjà des « Messages actionnables » destinés à effectuer des actions rapides.
Côté delivery, Amazon Pinpoint, SparkPost et SendGrid sont sur la liste des plates-formes officiellement compatibles.
Pour composer un « mail AMP », on utilise le format MIME multipart/alternative, avec un double content-type. D'un côté, text/x-amp-html. De l'autre, text/html (version web) ou text/plain (texte brut) pour les clients de messagerie qui ne seraient pas compatibles.
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