IBM annonce cinq services Cloud
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
Avec ses 13 datacenters dédiés au Cloud Computing, on attendait les annonces de service Cloud proposé par IBM. Cinq annonces, dont trois réellement
Il y a quelques jours, IBM annonçait l'ouverture de quatre datacenter en Inde (Bangalore), au Vietnam (Hanoi), en Corée du Sud (Séoul), au Brésil (São Paulo). Big Blue ajoute ces quatre unités à l'ensemble de ces datacenters destinés à muscler les offres à venir de Cloud Computing.
Aujourd'hui IBM annonce des services de Cloud permettant de répondre aux attentes des entreprises « qui cherchent de nouveaux moyens pour apporter plus de valeur à partir d'infrastructures externes à leur SI, et à libérer des ressources au profit de leurs investissements stratégiques de croissance ». Bref, se délester du moins stratégique face à une croissance explosive de données.
IBM expose sa stratégie en quatre points pour saisir les opportunités du Cloud Computing : proposer son propre portfolio de services Cloud, accompagner les intégrateurs à concevoir et proposer des services Cloud, aider les clients à intégrer ces services à leurs activités, et fournir des environnements Cloud aux directions aux entreprises et aux métiers.
Bien entendu, clients et partenaires accèderont dès fin 2008 à de multiples spécialistes en services Cloud via le réseau IBM comptant 13 datacenters et 40 Innovation Centers afin de tester des applications reposant sur ce modèle.
Tintin et le Lotus Bleu
L'éditeur/constructeur annonce cinq nouveaux services, enfin presque. Ainsi, la suite de partage de documents et de contacts et de collaboration via un navigateur Web BlueHouse passe du statut de beta à celui de service Cloud, comme nous l'annoncions en août dernier En revanche, Lotus Sametime Unyte ( www.sametimeunyte.com ) qui permet d'organiser en quelques clics une web-conférence avec partage d'application en temps réel sans logiciel à installer était déjà disponible depuis plusieurs mois, ainsi que sa version grand public Lotus Sametime Unyte Share (gratuit ou à partir de 30 dollars par an sur https://www.unyte.net ). Certes, diverses nouvelles fonctions ont sûrement été ajoutées. Cependant, n'est-ce pas le propre d'un service Cloud : enrichir sans cesse, sans avoir à réinstaller ni maintenir.
Faciliter la vie des développeurs
Destiné à réduire les risques en ligne en inspectant les contenus Web pour isoler les données privées, et les autres règles de conformité, IBM Rational Policy Tester OnDemand.
Des applications sans bugs ? Le rêve de tout informaticien digne de ce nom. Pour s'en approcher, IBM Rational AppScan OnDemand inspecte les applications Web à la recherche des bugs de sécurité, ou en fonction de règles de l'entreprise.
Deux conditions essentielles pour bénéficier de la confiance des internautes, avec des services Cloud proposés sous forme d'abonnement annuel.
Développer c'est bien, mais bien gérer les projets c'est mieux ! En juin 2007, IBM rachetait l'éditeur suédois Telelogic (550 millions d'euros) et ses logiciels d'analyse et de gestion du développement logiciel. Ses solutions de gestion des porte-folios de projets (y compris les ressources financières, matérielles et humaines) Telelogic Focal Point facilitent la gestion des projets et la maîtrise des délais. Désormais, elles sont accessibles sous forme de service Cloud, partant d'une application Web déjà bien rôdée.
Un nuage mouvementé en plein essor Par rapport aux annonces du mois d'août dernier, on constate qu'IBM veut accélérer et devenir la référence des services Cloud. Assez logiquement, cela commence en partie par des services éprouvés. Cependant, IBM a pris le parti de concevoir dès que possible des infrastructures Cloud à installer chez ses partenaires ou clients. Une démarche qui bouscule une des hypothèses de Cloud Computing, puisqu'elle produit plusieurs plates-formes, rompant avec le principe d'une seule version à tout moment et à tout endroit (aussi appelée multitenant : tout le monde accède à la même et unique infrastructure). Un choix économiquement pragmatique, vers lequel d'autres ne semblent pas se diriger comme salesforce.com, Amazon, etc. Les positions se multiplient, avec Microsoft qui prône lui le S+S : logiciel + service.