L'Ubuntu abandonne les processeurs Itanium et SPARC
Dès ses débuts, la distribution Linux Ubuntu s'est démarquée par son ouverture des plates-formes matérielles. Compatible avec les architectures processeur x86, Itanium, PowerPC et SPARC, l'OS de Mark Shuttleworth présentait alors des atours séduisants.
Toutefois, la prépondérance des puces x86, et la difficulté de mener à bien un développement multi-platesformes ont poussé petit à petit les développeurs à se concentrer uniquement sur les processeurs x86. Un choix dicté par la logique, qui suit un cheminement que nous avons résumé lors des cinq ans de l'Ubuntu.
Le caractère multi-plate-forme de ce système d'exploitation semble aujourd'hui plus que jamais remis en question. Faute de mainteneurs pour les moutures Itanium et SPARC, le support de ces deux architectures sera abandonné pour l'Ubuntu 10.10. Cette décision, qui semble aujourd'hui acceptée, fait suite à une discussion lancée en juin par Scott James Remnant, développeur chez Canonical.
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Cette distribution gardera toutefois un pied dans le monde des processeurs « non x86 », avec la mise au point d'une mouture ARM, qui répond à l'essor des tablettes et terminaux mobiles pourvus de telles puces. Là encore, c'est un choix logique, les développeurs se concentrant ainsi sur les deux architectures les plus populaires du marché : x86 pour le monde des PC ou serveurs et ARM pour les applications mobiles ou embarquées.
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