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Linux: Intel met 884 M$ sur Wind River, éditeur d'OS pour mobiles

Un joli coup pour le géant des processeurs, car Wind River Systems a notamment investi dans LiMo, alternative à Android et Moblin.

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Linux: Intel met 884 M$ sur Wind River, éditeur d'OS pour mobiles

Intel annonce ce 4 juin, en fin de soirée, avoir signé un « accord définitif » pour le rachat de la firme californienne. Le prix de 11,50 dollars 'cash' par action est officiel, soit la coquette somme de 884 millions de dollars. C'est plus de deux fois le chiffre d'affaires de la société (360 M$ au 31 janvier 2009).

Pour Intel, c'est un double joli coup. Wind River est en effet un spécialiste des systèmes d'exploitation temps réel - son produit phare étant VxWorks - un créneau toujours prometteur, notamment pour leur portabilité sur les systèmes dits « embarqués » (automobile, smartphones, équipements de géolocalisation, télécoms.)

Créée en 1981, cet éditeur indépendant a eu la bonne idée d'investir dans Linux depuis plusieurs années déjà, un segment de marché qui représente déjà 10% de son chiffre d'affaires -et en forte croissance (+50 à 60%).

Wind River a également eu la bonne intuition de participer aux projets de Linux pour les smartphones, celui de la fondation LiMo (Linux Mobile) -qui réunit des constructeurs tels que NEC, Panasonic, Samsung, mais aussi des opérateurs comme NTT DoCoMo, Verizon, Vodafone, Telefonica, Orange, Swisscom.

Le programme de cette fondation LiMo est en concurrence avec Android de Google et Moblin, mais cela n'empêche pas Wind River d'être, malgré tout, impliquée dans le développement de ces alternatives.

A noter que Moblin est un système d'exploitation GNU/Linux conçu par Intel, destiné aux MID et Netbooks sur processeurs Atom d'Intel. Le 1er avril dernier, Intel a cèdé Moblin à la Linux Foundation.

En août 2008, Wind River avait racheté le coréen Mizi Research, un spécialiste de la téléphonie mobile sous Linux (solution graphique compacte dénommée Prizm, qui a, depuis, été portée sur la plate-forme Atom d'Intel).

Intel précise que la firme californienne, qui compte 1.600 personnes environ, restera une entité indépendante, donc filiale.

« Cette acquisition va nous apporter des actifs complémentaires en logiciels leaders du marché ainsi que des équipes talentueuses qui vont nous aider à accroître nos capacités dans les systèmes embarqués et les terminaux mobiles« , commente Renee James, dg de la division Logiciels et services d'Intel.

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