Logiciels : pas d'achats sans IA en entreprise ?
Publié par Ariane Beky le - mis à jour à
La plupart des professionnels qui influencent la décision d'achats de logiciels se concentrent sur l'intelligence artificielle.
Les entreprises, dans leur majorité, révisent leurs priorités d'achats de logiciels afin d'y inclure l'intelligence artificielle, relève un rapport livré par la place de marché G2.
1 704 décideurs B2B d'entreprises de taille moyenne à intermédiaire ont été interrogés*. 81% considèrent que l'IA est un critère déterminant pour leurs futurs achats de logiciels.
Par ailleurs, 84% des acheteurs d'IA (contre 75% pour les « non-IA ») sont impliqués dans des transactions dont le montant moyen dépasse les 50 000 dollars. Aussi, les 100 000 dollars sont franchis pour 72% des acheteurs de la technologie (60% pour l'ensemble du panel).
Globalement, les incertitudes économiques poussent les entreprises à réorganiser leurs priorités d'investissements technologiques, l'IA en fait donc partie. La nécessité d'un retour sur investissement (ROI) « dans les 6 mois » étant la considération la plus pressante.
54% déclarent acheter des logiciels sans validation formelle de l'IT ou de l'équipe en charge de la sécurité de l'information (InfoSec). 88% disent s'en passer pour accélérer le mouvement.
Des interrogations quant au ROI
Globalement, 55% des professionnels qui influencent la décision d'achat de logiciels, avec ou sans IA, prévoient d'investir plus en 2024 qu'en 2023, selon le rapport G2.
Une autre récente étude (Capterra) couvre les motivations à l'origine d'un achat logiciel.
En France, la productivité (citée par 38% du panel) et la cybersécurité (32%) sont les priorités. Celles-ci motivent l'achat de solutions de gestion, d'une part, et de logiciels de protection, d'autre part. Le remplacement de technologies jugées obsolètes (27%) et le support du travail à distance (23%) sont d'autres leviers mobilisés dans une stratégie d'achat de softwares.
Certes, l'inflation et les bouleversements géopolitiques pèsent sur les investissements IT.
Ainsi, 40% des entreprises concernées en France redoutent un ralentissement de leur activité et/ou des résistances durant la phase d'implémentation. 38% s'interrogent sur le retour sur investissement. 35% redoutent des tensions exacerbées entre équipes IT et équipes métiers.
*Amérique du nord, zone EMEA et APAC sont concernées | source : « G2 Software - Buyer Behavior Report 2023 ».
(crédit photo © Pexels)