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Salon i-expo : sous le signe de la veille et de la mobilité

Si l'information numérique et la veille n'échappent pas à la mouvance des grandes tendances IT, c'est bien leur démocratisation dans la cible de consommation qui a dominé les manifestations qui composent le salon i-expo, désormais trentenaire.

Publié par La rédaction le | Mis à jour le
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Salon i-expo : sous le signe de la veille et de la mobilité

Le salon i-expo a fêté son trentième anniversaire. Mais la grève de certains personnels de la SNCF est venue ternir une manifestation qui aurait pourtant mérité une plus forte fréquentation. Du coup, la tentative d'attirer plus de monde en réunissant plusieurs manifestations autour de l'enseigne i-expo - KmForum, Information Médias, Time2 marketing, Online, Online Mobile, Mobile Payment et Apps Gen - a tourné un peu court. Dommage !

Pour autant, la qualité était bien au rendez-vous. Et l'innovation s'est distinguée via l'invitation faite par les organisateurs vers les start-ups françaises (et francophones) à venir s'exposer gratuitement. Une démarche louable qui nous a permis de constater le dynamisme du marché de l'information numérique, de la connaissance et de la veille.

Un marché dont la maturité désormais acquise permet d'ouverture vers un public plus large, en particulier vers les PME, et qui profite de leur sensibilisation à la valeur de l'information, entre la nécessité d'être présentes sur les médias numériques et le risque que cela pourrait peser sur leur image.

- La veille

Justement, la veille semble revenir parmi les préoccupations des visiteurs, avec une nette tendance pour les solutions alternatives et économiques, qui côtoient les grands acteurs du secteur. dont certains n'ont même pas daigné être présents ! En fait, les grands comptes et les grandes organisations ont déjà déployé leurs solutions, l'âge de la maturité semble atteint du côté des grands clients. C'est donc plutôt chez les PME et autres organisations moyennes, voire chez les consultants, que la demande se fait forte. Et la réponse pourrait bien venir des start-ups.

- L'e-réputation

Autre domaine attendu cette année, l'e-réputation. C'est toute la problématique des communautés et des réseaux sociaux qui émerge ici. Et c'est le même constat qui est fait, les start-ups redynamisent le marché. Objectif : communiquer sur les réseaux, créer du contenu communautaire, mais surtout connaître ce que l'on dit de son entreprise, repérer les leaders d'opinion, anticiper le buzz, et identifier les activistes, en particulier ceux qui ne sont pas sympas avec vous.

- Le moteur de recherche

Le moteur de recherche est entré dans les mours. Merci Google ! Il est d'abord une alternative aux lourds et coûteux outils de BI (Business Intelligence), fournissant un accès à une information que l'on souhaite qualifiée et surtout démocratisée. Le moteur d'aujourd'hui doit permettre à toutes les forces vives de l'entreprise d'accéder à la bonne information, celle qui apporte de la valeur.

Ou, plutôt exit Google ! Car justement, Google n'est pas considéré comme le meilleur outil pour l'entreprise ! Ses résultats sont trop volumineux et dispersés. Trop grand public aussi. Ils manquent de la valeur que cherche à offrir l'entreprise. Alors, c'est une autre alternative que viennent rechercher les visiteurs du salon. Celle d'outils de recherche qui répondent réellement aux besoins de l'entreprise. À condition qu'ils ne soient pas trop chers !

- La mobilité

Dernière grande tendance, l'information et la veille sont également touchées par le phénomène de la mobilité, qu'il se décline sous la forme de l'accès via le nuage (cloud computing) ou du BYOD, l'usage d'appareils personnels pour travailler. Si le mouvement vers la mobilité est clairement engagé, les organisations se posent encore de nombreuses questions, par exemple sur l'adaptation ou l'intégration de leurs solutions métiers sur les mobiles.

- Une vitrine IT

Enfin, les grandes tendances IT n'auront échappé ni aux exposants, ni aux visiteurs. Ainsi cloud, Big data, analytique, open data, etc., n'auront cessé de résonner à nos oreilles. Même si dans la réalité les éditeurs sont encore plutôt proches de la déclaration d'intention que d'une réelle déclinaison de ces technologies. Avec une seule notable exception, le SaaS (Software as a Service), qui s'impose comme mode de consommation des ressources de veille et d'information numérique. Mais ne le criez pas sur tous les toits, si ces technologies IT pointent leur nez, toutes les entreprises qui en consomment ne sont pas encore prêtes à le reconnaître.

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