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Street View: Google ne prenait pas que des photos...

E-mail, adresses et mots de passe figurent parmi les données personnelles récoltées depuis les Google Cars de Street View sur les réseaux wifi.

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Street View: Google ne prenait pas que des photos...

Google est confronté à un nouvel épisode dans l'affaire Street View, le service de navigation réaliste de Google Maps. Rappelons que Mountain View a été emporté dans un tourbillon de polémiques suite à la découverte, en mai dernier, des données wifi récoltées illégalement par les véhicules chargées de photographier les rues de nombreuses villes de la planète. Une attitude qui lui a valu les foudres des CNIL européennes mais aussi américaine et australienne.

Un engrenage qui a poussé la firme à désigner un responsable de la question des données personnelles et des technologies. Rôle désormais dévolu à Alma Whitten nommée Engineering Lead for Privacy. Elle aura probablement à faire avec la ICO (Information Commissioner's Office). L'équivalent de notre Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) outre Manche serait en mesure de prouver que Google a également récolté des adresses e-mails, des URL mais aussi des mots de passe.

« Personne n'avait analysé en détail les données », précise le vice-président de la branche ingénierie et recherche, Alan Eustace, sur le blog officiel de la firme. Avant d'ajouter que Google cherchait à gagner la confiance des utilisateurs mais que, dans le cas présent, « nous avons salement échoué ».

Ces déclarations, qui ont pour but de prouver la bonne foi de l'entreprise américaine, vont avoir pour conséquence de déclencher une enquête de l'ICO qui avait déjà initié une enquête préliminaire il y a quelques mois. Pour sa défense, le moteur n'avait d'autres choix que d'annoncer plusieurs mesures internes pour augmenter la protection de la vie privée. Cela passe entre autre par l'obligation pour les ingénieurs travaillant sur des projets sensibles de passer par une formation spécifique puis de signer un code de bonne conduite, rappelle ITespresso.fr.

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