Télégrammes : Ford imprime ses voitures, Facebook teste je n'aime pas, LeakedSource ressuscité ?
Ford va imprimer ses voitures. Des petites pièces de rechange aux maisons, les imprimantes 3D opèrent dans toutes les industries. Y compris dans le secteur automobile. Notamment chez Ford. Le constructeur américain a annoncé tester l'usage d'imprimantes 3D pour fabriquer de larges pièces automobiles, comme les ailes, afin de créer des prototypes de véhicules. Pour répondre à ses besoins, Ford met à l'épreuve le système Stratasys Infinite Build, notamment utilisé dans l'aéronotique. Installée au Ford Research and Innovation Center, la machine est présentée comme « un moyen plus efficace et plus abordable de créer des outillages, prototypes de pièces et de composants pour les véhicules de faible volume tels que les produits Ford Performance, ainsi que des pièces de voiture personnalisées ». Outre la capacité à exploiter des matériaux qui allègent les pièces (jusqu'à diviser par deux le poids d'une aile de voiture habituellement en métal grâce à la fibre de carbone), l'imprimante 3D apporte surtout un gain de temps considérable aux ingénieurs. Ainsi, la production d'un prototype d'outillage est réalisée en quelques jours à partir d'un fichier de modélisation 3D contre plusieurs mois avec les mécanismes de fabrication classiques. Qui plus est, un robot se charge de remplacer automatiquement les réservoirs du Stratasys Infinite Build quand celui-ci vient à manquer de matière première (comme on peut le voir sur cette vidéo) assurant le fonctionnement continu de l'imprimante pendant des heures et même des jours entiers.
Facebook teste le bouton « Je n'aime pas ». Jusqu'à présent, Facebook avait toujours affiché son opposition à l'idée de proposer un bouton « Dislike », le pendant négatif du « Like » qui fait sa marque de fabrique. Mais les temps changeraient. TechCrunch a repéré une émoticone d'un pouce pointant vers le bas dans la nouvelle version de Messenger. Et il ne s'agit pas du pouce bleu figurant accessible à côté du champ de saisie mais d'un logo jaune noyé dans la masse des figurines proposées dans l'application de messagerie. Pas de quoi fouetter un chat, même issu de Menlo Park, donc. Selon TechCrunch, l'éditeur du réseau social aux 2 milliards de membres considère ce pouce pointant vers le bas comme un banal outil pour exprimer le « non » plus qu'un « je n'aime pas » qui pourrait être exploité pour harceler des utilisateurs. En d'autres termes, le négatif du « J'aime » n'est pas prêt de voir le jour.
LeakedSource est-il de retour ? Après avoir baissé le rideau en janvier dernier, le site d'indexation des bases de données piratées aurait refait surface. A la suite d'un échange sur des forums underground, nos confrères de Bleepingcomputer ont déniché une nouvelle version du site : leakedsource.ru. Le site reprend les bases de données du site original à date du 12 janvier. Une date qui laisse perplexe les spécialistes, car les auteurs du site ont l'habitude de mettre rapidement à jour leur compteur. Idem pour l'hébergement sur un domaine russe qui n'apparaît pas comme judicieux. Pour les experts, ce site ressuscité pourrait s'apparenter soit à un site piège de la part du FBI qui a mené un raid sur les serveurs de LeakedSource version originale ou alors un site mis en place pour arnaquer un maximum de personnes avant de disparaître.
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