Télégrammes : Microsoft Surface, Linkedin Russie, AWS, Ericsson
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
Sans être nostalgique de François Mitterrand, on ne peut que souhaiter longue vie aux télégrammes du soir.
Microsoft dévoilé sa gamme de PC Surface. A l'occasion d'une conférence, la firme de Redmond a dévoilé sa nouvelle gamme de PC sous Windows 10. On notera d'abord une version améliorée du Surface Book , un PC portable haut de gamme à destination des gamers et des professionnels. Place est donc faite à la performance avec le processeur Core i7 d'Intel et une autonomie annoncée de 16 heures. « Nous avons entièrement révisé le système thermique à l'intérieur », assure Panos Panay, le patron de l'activité Surface chez Microsoft. Et d'ajouter : « Il est trois fois plus performant qu'un MacBook. » Petite pique à Apple qui doit dévoiler demain ses prochains MacBook. La Surface Book i7 est disponible en pré-commande au prix de 2400 dollars. Microsoft en profite aussi pour dévoiler Surface Studio, un PC tout en un doté d'un écran de 28 pouces, 32 Go de RAM et 2 To de stockage hybride.
LinkedIn bientôt interdit en Russie. Selon une source proche du Roskomnadzor, citée par le journal Kommersant, le régulateur des communications aurait enclenché la procédure pour bloquer LinkedIn en Russie. L'agence gouvernementale veut mettre en application une loi de septembre 2015, qui impose aux entreprises étrangères de stocker les données touchant les citoyens russes sur le sol de Russie. Le choix de LinkedIn peut apparaître surprenant, car le réseau social est par exemple présent en Chine en ayant accepté de coopérer avec le gouvernement. Cela pourrait être des représailles après l'arrestation en début de semaine d'un citoyen Russe par la police Tchèque soupçonné d'être un des auteurs du piratage de Linkedin, Formspring et Dropbox. Selon RAPSI, une agence d'information juridique Russe, Linkedin a déjà déposé une requête pour contester cette interdiction et le tribunal de Moscou doit statuer le 10 novembre prochain.
AWS lance un outil de migration vers le Cloud. Migrer des applications dans un Cloud public n'est pas une sinécure et s'inscrit souvent comme un frein à franchir le pas du Cloud pour nombre d'entreprises. Surtout si les applications en question nécessitent une haute disponibilité qu'une migration longue risque de perturber. Un frein qu'AWS entend lever. Le fournisseur de services Cloud a lancé Server Migration Service. L'outil « vous permet de répliquer de manière incrémentielle des machines virtuelles (VM) directement vers le Cloud sans avoir besoin d'une période de maintenance prolongée », assure Jeff Barr sur le blog d'AWS. La migration vers les infrastructures EC2 s'effectue à coups de réplication de processus à partir des outils Management Console et Command Line Interface, et un ensemble d'API du fournisseur. Choix de la plate-forme (Windows ou Linux) et des fréquences de réplications sont ainsi proposés après installation d'un connecteur chargé d'analyser l'environnement virtuel des serveurs de l'utilisateur. Le stockage et la réplication d'une VM se fait sous forme d'une image Amazon Machine Image dans le service Elastic Block Store (EBS) d'AWS. L'outil de migration est gratuit. Seuls sont facturés les frais de stockage S3 pour le déplacement des données et pour les images EBS créées. Server Migration Service est disponible sur la côte Est américaine (datacenter de Virginie du Nord), en Europe (Irlande) et en Asie-Pacifique (Sydney). De quoi convaincre les entreprises à accélérer leur migration vers le Cloud??
Ericsson a un nouveau PDG. Après avoir évincé Hans Vestberg l'été dernier pour cause de résultats insuffisants, le conseil d'administration d'Ericsson vient de désigner son nouveau dirigeant. Il s'agit de Borje Ekholm qui devient donc président et CEO de l'équipementier suédois. Né en 1963, cet investisseur suédois était membre du conseil d'administration de l'entreprise depuis 10 ans (mais aussi d'Alibaba, OMX et Trimble Navigation) et officie en tant que CEO chez Patricia Industries. Il aura la lourde mission de remettre la société sur les rails de la rentabilité dans un environnement toujours plus concurrentiel face à la dynamique de Huawei et la restructuration de Nokia renforcée d'Alcatel-Lucent dans l'avant 5G et la convergence des contenus et télécoms qui s'accélère (notamment suite au rachat de la Warner par AT&T). Borje Ekholm prendra ses fonctions le 16 janvier prochain. En attendant, Jan Frykhammar continuera d'assurer l'intérim de la direction d'Ericsson.