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Thunderbird : Mozilla crée une filiale pour son client de messagerie

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

MZLA Technologies Corporation, nouvelle filiale de Mozilla, est désormais chargée du devenir du client de messagerie open source Thunderbird.

Thunderbird, projet dont le financement embarrasse la Mozilla Foundation (MoFo) depuis des années, est dorénavant géré par une nouvelle filiale commerciale. Celle-ci est nommée MZLA Technologies Corporation et opère depuis la Californie.

Ce passage de relais « n'aura pas d'impact sur les activités quotidiennes ou les missions » du projet : « Thunderbird restera [un logiciel] libre et open source, avec le même calendrier de publication et les mêmes personnes qui le pilotent », a indiqué l'un de ses responsables, Philipp Kewisch, dans un billet de blog daté du 28 janvier.

En revanche, une entité commerciale telle que MZLA Technologies aura les coudées franches pour financer le projet au-delà des seuls dons des utilisateurs. Une autre filiale, Mozilla Corporation (MoCo) créée en 2005, se consacrant au navigateur web Firefox.

Monétiser Thunderbird

La fondation Mozilla envisageait dès 2015 de se séparer de son client de messagerie pour concentrer ses efforts sur Firefox. Finalement, en mai 2017, constatant le succès d'appels aux dons pour maintenir le client mail, la MoFo a réaffirmé son intérêt pour Thunderbird, mais à la condition que le projet réduise sa dépendance à la fondation.

C'est dans ce contexte que la société MZLA Technologies a été créée. Il lui revient de coordonner les développements, les financements et la promotion de Thunderbird, dont la plus récente mouture, à ce jour, est la version 68 pour Linux, Windows ou macOS.

« Le passage à MZLA Technologies Corporation apportera au projet Thunderbird plus de flexibilité et d'agilité. Il nous permettra également d'explorer l'offre de produits et services à l'attention de nos utilisateurs, ce qui n'était pas possible avec la Mozilla Foundation », a expliqué Philipp Kewisch. En outre, a ajouté le programmeur, l'initiative permet au projet « de collecter des revenus issus de partenariats et de dons non caritatifs, qui pourront à leur tour être utilisés pour couvrir les coûts de nouveaux produits et services. »

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