Emploi IT : comment motiver les talents de la génération Y
Publié par La rédaction le - mis à jour à
Le salaire ne suffit pas pour retenir les talents de la génération Y, des développeurs aux responsables de projet. Des perspectives sont nécessaires.
Au-delà du salaire, les opportunités d'apprentissage et les perspectives de développement constituent une attente forte des jeunes adultes et cadres interrogés par l'institut Gallup.
Ainsi, en 2019, 71% des répondants de la génération Y interrogés outre-Atlantique ont déclaré savoir quelle direction emprunte leur entreprise et ce qui la distingue de la concurrence.
Plus de 8 sur 10, par ailleurs, ont cité les opportunités et les perspectives de développement comme des critères importants de motivation.
Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
Selon une autre enquête, internationale celle-ci, réalisée auprès de plus de 13 400 « millenials » et 3 000 jeunes de la génération Z par Deloitte, une minorité de répondants estiment disposer de cette marge de manoeuvre dans leur emploi actuel.
Or, pour le site de recrutement Hired, les millenials sont prompts à se tourner vers les opportunités qui se présentent ailleurs. Y compris par le biais d'une reconversion.
Ils seraient également prêts à se détourner d'un management dont le professionnalisme, l'intégrité et l'efficacité seraient mis en défaut.
C'est d'autant plus vrai pour les profils de la Tech, managers produit, développeurs et autres chefs de projet, pour lesquels les entreprises se livrent une guerre des talents.
Digital Workplace
Les tables de ping-pong et d'autres avantages inspirés de la « Silicon Valley » peuvent satisfaire ceux qui en bénéficient. Mais le superflu ne retient pas (toujours) les talents.
En revanche, les technologies qui permettent d'évoluer dans un environnement de travail numérique (digital workplace) sont attendues par la grande majorité.
« La façon dont les millennials communiquent - textos, tweets, Skype, etc. - se fait en temps quasi réel », soulignaient déjà en 2016 l'institut Gallup. « Cela impacte l'organisation du travail parce qu'ils sont habitués à une communication et à des retours fréquents. »
Ils ne goûtent pas, en revanche, les entretiens annuels d'évaluation.
Et, plutôt que de s'apesantir sur leurs faiblesses, veulent développer leurs forces.
(crédit photo : via Visual Hunt / licence CC by-nc-nd)