Pour gérer vos consentements :

Les vulnérabilités les plus courantes de la surface d'attaque externe

Publié par La rédaction le - mis à jour à

Les cyberattaques contre les entreprises sont de plus en plus fréquentes et de plus en plus sophistiquées. Un aspect essentiel de toute politique de cybersécurité efficace consiste à identifier et à gérer rapidement les vulnérabilités de votre surface d’attaque externe.

La surface d’attaque externe d’une organisation correspond aux différents points d’entrée par lesquels un cybercriminel peut s’infiltrer dans ses réseaux ou ses systèmes. Avec le recours croissant au cloud, la plupart des organisations augmentent la taille de leur surface d’attaque, ce qui les rend précisément plus vulnérables face à ces attaques. Compte tenu des risques accrus, il est essentiel de comprendre et de gérer ces points d’entrée potentiels.

Les vulnérabilités courantes de la surface d’attaque externe

Qu’il s’agisse de logiciels obsolètes ou de divulgations involontaires d’informations, la surface d’attaque externe de votre organisation est truffée de toutes sortes de vulnérabilités qui peuvent être facilement exploitées. Parmi les vulnérabilités les plus courantes de la surface d’attaque, on peut citer :

– Les contrôles d’accès mal configurés : Une enquête menée auprès de 775 experts en cybersécurité dans le monde montre que les incidents liés à une mauvaise configuration ont augmenté de 10 % en 2021, une tendance qui devrait encore s’accélérer à mesure que l’adoption du cloud continue de progresser.

– Les logiciels non corrigés : Les logiciels non mis à jour constituent un autre vecteur d’attaque important pour les acteurs malveillants. Qu’il s’agisse d’un système d’exploitation, d’un navigateur web ou même d’un équipement réseau comme un routeur, si le logiciel n’est pas updaté avec les derniers correctifs et les dernières mises à jour de sécurité, les attaquants pourront être en mesure d’exploiter les vulnérabilités. Selon un rapport récent, plus de la moitié des organisations ont au moins un appareil qui utilise un système d’exploitation ou une application obsolète.

– Les ports et services ouverts : Les ports ouverts peuvent présenter de sérieux risques pour les environnements informatiques – les acteurs de la menace exploitant ces vulnérabilités grâce à des techniques comme l’usurpation d’identité, le sniffing et d’autres méthodes malveillantes. Plusieurs ports spécifiques ont été identifiés comme particulièrement sensibles aux cyberattaques : les ports 20 et 21 (FTP), le port 22 (SSH), le port 3389 (Bureau à distance), mais de nombreux autres ports sont également vulnérables.

– Des réseaux non sécurisés : En l’absence de mesures de sécurité appropriées, des acteurs malveillants peuvent facilement pénétrer un réseau, ce qui entraîne des accès non autorisés, des compromissions et fuites de données, voire une prise de contrôle complète du système.

– Des API non sécurisées : Les organisations s’appuyant de plus en plus sur des applications interconnectées et des services basés sur le cloud, la sécurité des API est devenue un point central des stratégies de cybersécurité. Les API sont une cible lucrative pour les pirates qui cherchent à accéder aux informations personnelles et à orchestrer des attaques d’ingénierie sociale sophistiquées.

Introduction à la gestion de la surface d’attaque externe

La gestion de la surface d’attaque externe (EASM) permet aux organisations d’avoir une vue d’ensemble sur leur politique de sécurité, y compris sur les vulnérabilités de leur surface d’attaque externe. Grâce à une solution EASM, les entreprises peuvent identifier, évaluer et gérer efficacement les risques associés aux vulnérabilités susmentionnées.

L’EASM n’est pas seulement un outil, mais bien une stratégie globale de cybersécurité – essentielle pour s’adapter au rythme d’un paysage de menaces changeant et évolutif et pour garantir que toutes les vulnérabilités de la surface d’attaque seront rapidement détectées et traitées.

L’adoption d’une solution de l’EASM, comme Sweepatic EASM, débouche sur une meilleure visibilité de votre surface d’attaque externe, une rationalisation des opérations de sécurité, une correction plus rapide des vulnérabilités et un renforcement de la conformité aux règles de sécurité, entre autres avantages clés. En fin de compte, les organisations peuvent considérablement renforcer leur « armure de cybersécurité » en gardant une bonne longueur d’avance sur les menaces potentielles.

L’adoption de l’EASM dans vos opérations n’est qu’une partie de l’équation afin de construire une politique de cybersécurité résiliente. Une gestion proactive des vulnérabilités, l’analyse continue de la surface d’attaque, l’application de correctifs en temps opportun, l’amélioration permanente des protocoles de sécurité et la formation approfondie du personnel ne sont que quelques-unes des meilleures pratiques qui peuvent démultiplier les avantages de ces solutions.

Votre surface d’attaque externe, avec son large spectre de vulnérabilités potentielles, agit comme un aimant sur les cybercriminels. Pourtant, notre capacité à combattre ces vulnérabilités s’accroît à mesure que nous les comprenons mieux.

Découvrez comment Sweepatic EASM peut vous aider à mieux gérer votre surface d’attaque externe.