Pour gérer vos consentements :

WWDC 2021 : ce qui converge dans l'écosystème Apple

Publié par Clément Bohic le | Mis à jour le

À la WWDC, Apple a donné un aperçu des prochaines versions majeures de macOS, iOS et iPadOS. Focus sur les nouveautés « transversales ».

Le phénomène Zoom, porteurs d'idées pour Apple ? FaceTime a en tout cas été l'un des services les plus en vue à la WWDC. Non seulement par le nombre de nouvelles fonctionnalités annoncées, mais aussi par l'étendue de leur prise en charge : elles s'appliqueront aussi bien à macOS qu'à iOS et iPadOS. Et même au-delà, puisqu'Apple prépare une version web.

Pour accéder à cette version web, une condition : il faudra utiliser Chrome ou Edge. De même, tout le monde ne pourra pas bénéficier des technologies présentées à la WWDC. La spatialisation audio, par exemple, fonctionnera sur les Mac sortis à partir de 2018 et sur les iPhone dotés au moins d'une puce A12 Bionic (génération iPhone XS). Autre exemple : le mode « portrait », qui floute l'arrière-plan. Il nécessitera également un A12 Bionic ; et, côté Mac, une puce M1. Pas d'exigences particulières, en revanche, pour l'affichage en grille et les modes de capture audio « isolation de voix » (suppression du bruit extérieur) et « large bande » (intégration du bruit extérieur).

Sur Safari aussi, certaines nouveautés sont « transversales ». En particulier la refonte de la barre principale pour regrouper outils, barre de recherche et onglets - qu'on va pouvoir organiser en groupes. On aura aussi noté l'arrivée des extensions sur la version mobile. Et l'ajout d'une option pour l'ITP (protection contre le suivi) : le blocage de l'accès à l'adresse IP.

Continuité : une nouvelle incarnation

Le masquage d'IP pourra également s'appliquer dans Mail. Du côté d'iCloud, toujours en matière de privacy, Apple introduit un système d'alias. Et un VPN qui chiffre le trafic sortant et le transmet à travers deux relais intermédiaires.

Tandis que les extensions Safari arrivent du desktop vers le mobile, les Raccourcis font l'inverse, comme le programme Testflight. Il y a aussi des rapprochements entre iPad et iPhone, les premiers héritant de certaines fonctionnalités déjà implémentées sur les seconds. Entre autre, le placement libre des widgets et l'App Library, qui permet de ne pas conserver toutes ses applications sur l'écran d'accueil.

Rapprochement, il y a aussi avec Universal Control. Cette fonctionnalité entre dans le portefeuille Continuité. Telle qu'Apple l'a présentée, elle permet d'utiliser le clavier et la souris d'un Mac pour travailler sur un iPad. On l'enclenche en mettant les deux appareils à proximité, puis en sortant le curseur de l'écran du premier jusqu'à ce qu'il arrive sur celui du second.

Apple voit plus loin pour Siri

Parmi les éléments spécifiques à l'iPad, on aura relevé Swift Playground, version allégée de Xcode. Et des options supplémentaires pour la gestion du multitâche. Parmi elles, une « étagère » qui affiche les fenêtres d'une application donnée. Et la possibilité de glisser-déplacer des apps depuis le switcher pour passer en mode Split View.

Sur les appareils mobiles, Apple franchit un cap avec Siri. En permettant - moyennant le téléchargement de modèles - d'utiliser l'assistant en mode hors ligne (puce A12 Bionic requise). Il en annonce aussi, pour cette année, l'ouverture à des équipements tiers. La WWDC a donné lieu à une démo sur un thermostat Ecobee. La prise en charge du protocole Matter sera effective avec iOS 15.

Pour qui voudrait changer d'appareil, deux ajouts à noter :

  • Pendant trois semaines après achat, la possibilité d'utiliser autant d'espace que nécessaire sur iCloud pour restaurer depuis un ancien appareil
  • L'extension des capacités de l'application Migrer vers iOS : elle gère maintenant les albums photos, les fichiers/dossiers et les paramètres d'accessibilité
  • Illustrations © Apple

    La rédaction vous recommande