45 euros ! C’est le prix pour deux messages hebdomadaires sur le mur du compte « J’ai besoin de vacances », qui revendique 293.000 utilisateurs sur Facebook. Toujours sur le même réseau social, chez « petit Poker », (8500 utilisateurs déclarés), le prix est moins élevé, 30 euros, mais c’est comparativement beaucoup plus cher. Paiement via paypal. Le tout, auprès du même vendeur (en Italie).
On passe à la vitesse supérieure avec « Crazypage », un autre vendeur de comptes Facebook. Pour cause de « changement d’activité », Crazypage vend plusieurs pages « avec de nombreux fans », à des prix différents, fonction des niveaux de fréquentation… Prix de base : 400 euros.
Le prix de l’ami
Ces vendeurs ont été retrouvés par le blog « News and Tricks », sur le même forum du site, qui a pour objet – en effet – de permettre aux internautes « de gagner de l’argent avec leur site web ».
D’après ce même blog d’information, ces transactions sont souvent le résultat d’une démarche commerciale : recueillir le plus de fans possibles sur une page, (éventuellement en les mobilisant sur une bonne cause, bien humanitaire…), pour revendre ensuite la juteuse potentielle base marketing.
Les amis qui coûtent cher
Mais il existe d’autres modèles économiques. Le 24 avril, c’est Kirllos, un pirate, qui a défrayé la chronique, pour avoir mis en vente plus d’un million de comptes faceBook préalablement piratés. Une vente « par paquets de mille comptes » : 25 dollars pour ceux qui ont moins de dix amis, 45 pour ceux qui en ont plus. Les possibilités commerciales : Phishing, pour extorquer des infos potentiellement sensibles, et si possible bancaires, aux « amis », envoi de codes malicieux dans les ordinateurs des « amis », mués en ‘botnet‘.
La notion d’ « ami » qui, sur Facebook, semblait avoir été vidée de toute sa substance, commence à en prendre une qui lui est tout à fait spécifique!
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