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Acer mène l’offensive dans les serveurs

De l’entrée de gamme orientée indépendants et petites entreprises, au format rack 1U destiné à investir le datacenter, une seule politique pour Acer : proposer des solutions serveur qui vont au-delà des simples dispositifs de stockage.

Illustration avec la série Altos, conçue s’intégrer au sein d’infrastructures virtuelles, et qui vise large avec des tarifs échelonnés de 445 euros à plus de 25.000 euros HT.

L’architecture microprocesseur ARM passe à la trappe : tous les modèles sont équipés en Core, Opteron ou Xeon, supportent la mémoire vive ECC et sont livrés sans système d’exploitation. Windows Server est ainsi déployable sans restriction, au même titre que des distributions Linux telles la Red Hat Entreprise et la Suse.

Configurés à la demande

Malgré sa discrétion, Acer n’est plus tout jeune sur ce marché. La compagnie EDF, l’hébergeur Ikoula, le fondeur TSMC et le groupe automobile Volkswagen, entre autres, ont déjà intégré dans leurs infrastructures respectives des serveurs Altos.

Pour motiver cette adoption dans les plus petites structures, la stratégie s’oriente sur un accompagnement dans la supervision du système d’information, avec des outils de contrôle du matériel (serveurs et postes clients) ainsi que du logiciel (OS, applications, correctifs).

Le discours d’Acer se centre également sur une console d’administration centralisée qui procure des états système, des alertes et une gestion à distance KVM sur IP. Autre argument, le service après-vente, avec une réparation sur site assurée à J+2, grâce notamment, en France, à un centre technique qui emploie 80 personnes à Angers.

Horizons variés

Les TPE se tourneront préférentiellement vers le modèle AC100, qui tolère une charge standard de 15 utilisateurs avec un support du RAID 5 matériel (chipset Intel C202) et l’amovibilité des disques durs à chaud. La configuration de base, en Xeon E3-1260L (bicœur à 2,4 GHz) inclut 2 Go de RAM DDR3-1333 ECC (capacité extensible à 16 Go), une interface Ethernet Gigabit, 4 baies SATA 2, 6 ports USB 2.0 et un emplacement PCIe x8. Pas de redondance de l’alimentation, ni des ventilateurs de 40 et 120 mm. Un modèle proche du Proliant Microserver, testé par nos confrères d’ITespresso.fr.

Les modèles tour (Altos T350) et rack (R360) se positionnent plus haut en gamme. Ils s’inscrivent plus tangiblement dans une stratégie multisite avec en toile de fond une logique de continuité d’activité. Témoin leurs ventilateurs et leurs liens Ethernet redondants. La mémoire vive passe à 1600 MHz ; le bus PCIe, à la norme 3.0. Deux ports VGA s’assortissent à la prise en charge optionnelle du module de plate-forme sécurisée d’Intel (TPM 1.2).

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