L’éditeur musical britannique EMI lance un avertissement sur sa division disque, suite à une chute de son chiffre d’affaires sur les ventes de disques au premier trimestre de 8% à 9%.
A la différence des autres majors, qui soit comme Vivendi Universal affichent au contraire une hausse de leur prévision, soit comme lui révisent leurs prévisions à la baisse, EMI n’accuse pas directement le téléchargement illégal de musique en ‘peer to peer‘. EMI a en effet indiqué dans son annonce que les secondes commandes en janvier ont été plus faibles que prévues, une tendance qui pourrait se poursuivre sur la fin du trimestre. La vente de disque est coutumière de cette baisse d’activités en janvier, le premier trimestre de l’année accuse toujours le coup après les fêtes. Mais aussi EMI subit le contre coup du report de sortie des prochains albums de Gorillaz et Coldplay, qui figurent parmi les productions de l’éditeur les plus attendues et les plus rémunératrices. Ces retards ne devraient avoir que peu d’effet sur le résultat d’EMI, qui annonce qu’il maintiendra sa marge opérationnelle. Surtout que les économies liées à la restructuration du groupe se révèlent être finalement supérieures à celles attendues.
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