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Altitude Infrastructure souhaite déployer un réseau alternatif pour les collectivités

Opérateur discret, Altitude Télécom était surtout connu pour sa licence WiMax nationale qu’il a vendue à Iliad-Free (lire notre article). Depuis, le groupe dirigé par Jean-Paul Rivière s’est recentré sur son activité d’opérateur pour les entreprises.

Aujourd’hui, l’opérateur annonce une nouvelle filiale baptisée Altitude Infrastructure. Son ambition est simple : construire, développer et exploiter une infrastructure de télécommunications alternative en France afin de mieux servir les collectivités et les opérateurs. « Sa vocation est notamment d’accompagner les collectivités locales dans leurs projets de développement du haut débit, afin de pallier une absence de service, et/ou de favoriser l’émergence de la concurrence, pour le plus grand bénéfice des utilisateurs finaux », peut-on lire dans un communiqué. Pour cela, Altitude Infrastructure investira dans un programme de dégroupage sur les zones denses, et dans les projets d’aménagement numérique des territoires en partenariat avec les collectivités locales. Ce plan d’investissement permettra de dégrouper dans un premier temps 200 répartiteurs (NRA) en 2006 situés dans les grandes agglomérations françaises. Couplé au programme de développement national des agences du Groupe, il devrait permettre de couvrir plus de 20% des entreprises en France. La filiale se concentrera sur le DSL dégroupé mais aussi sur la fibre optique, les solutions hertziennes (BLR-WiMAX), le satellite… Dès cette année, Altitude Infrastructure envisage de répondre à l’intégralité des Délégations de Service Public et appels d’offres de services en France, en mettant en avant son nouveau concept basé sur la mutualisation des infrastructures de dégroupage. « Ce dernier offre les meilleures garanties de neutralité vis-à-vis des fournisseurs d’accès Internet grand public. Il devrait ainsi permettre à Altitude Infrastructure de s’imposer comme l’acteur privilégié pour amener la concurrence dans les projets départementaux », explique le groupe. Travailler en partenariat avec les collectivités locales pourrait être très porteur pour Altitude. En effet, il faut rappeler que les collectivités locales sont le nouveau moteur du haut débit en France. Depuis juillet 2004, elles peuvent déployer un réseau Internet via un délégataire. Une mesure adoptée pour réduire la fracture numérique en France. 13.000 kilomètres de fibres ont été tirés, soixante projets de déploiement sont en cours, trente sont déjà opérationnels. En tout, ce sont 827 millions d’euros qui ont été investis par les collectivités dans les réseaux, souligne Paul Champsaur, président du régulateur des télécoms! Et ces volumes pourraient doubler au cours des trois prochaines années, s’enthousiasme l’Arcep.

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