Pour gérer vos consentements :
Categories: Cloud

Amazon DynamoDB, la base de données NoSQL en mode cloud… à la puissance SSD

Avec DynamoDB, son nouveau service managé de base de données NoSQL, Amazon permet à ses clients cloud, en quelques clics, de créer, dimensionner et piloter une table de base de données NoSQL, sans dégradation des performances, et avec un accès à la mesure de l’utilisation et des performances du service. Les données sont stockées sur disques SSD (Solid State Drive ou disque en mémoire flash), ce qui permet de réduire la latence des lectures/écritures à quelques millisecondes. La base bénéficie d’une réplication synchrone sur les datacenters régionaux AWS (Amazon Web Services) Availability Zones.

NoSQL n’est pas « non SQL »

Mais commençons par la base, le NoSQL (Not only SQL). Derrière ce nom se cache la difficulté qu’éprouvent certaines entreprises à disposer de bases de données massivement non structurées performantes, en particulier celles par lesquelles transitent ou qui stockent d’énormes quantités de données. Ici, le traitement de la donnée ne nécessite pas l’usage de l’ensemble des fonctionnalités des bases relationnelles. Une base de données NoSQL est donc plus simple qu’une base SQL, même si elle en reprend les fondamentaux, ce qui la rend plus performante dans les environnements gourmands en ressources, en particulier dans les services internet.

La performance matérielle indispensable

AWS vient rappeler que même dans le cloud l’équipement déployé par les fournisseurs de service demeure essentiel. En effet, Amazon DynamoDB ne pourrait exister si le service ne s’exécutait sur un système de stockage SSD. Les volumes, la diversité et l’intensité des échanges (I/O) des données stockées dans une base NoSQL imposent de disposer d’une infrastructure largement plus dimensionnée qu’une architecture de base de données classique. Amazon l’a bien compris et DynamoDB se présente comme la première architecture de stockage SSD proposée en tant que service.

Une couche d’analytique EMR

AWS n’a pas oublié non plus qu’une base de données uniquement centrée sur le stockage n’offre qu’un service limité. La capacité de trier, d’extraire et d’analyser les contenus est aujourd’hui essentielle. Pour Amazon, cela se traduit par l’intégration d’Amazon EMR (Elastic MapReduce), le framework Hadoop proposé sur le modèle « pay-as-you-go », une solution qui permet à la fois d’accéder aux données stockées en de multiples lieux (Amazon S3, RDS ou DynamoDB), mais surtout de disposer d’une solution d’analyse des données qui en stockant les résultats sur Amazon S3 réduit sensiblement le risque de corrompre la base DynamoDB.

Dernier détail – qui n’en est pas un ! – Amazon DynamoDB est proposé au prix de 1 dollar le gigaoctet par mois, ce qui offre le stockage à la puissance du SSD à un prix particulièrement attractif.

Crédit photo © Krischam – Fotolia.com

Recent Posts

Pour son premier LLM codeur ouvert, Mistral AI choisit une architecture alternative

Pour développer une version 7B de son modèle Codestral, Mistral AI n'a pas utilisé de…

17 heures ago

Microsoft x Inflection AI : l’autorité de la concurrence britannique lance son enquête

L’Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) britannique ouvre une enquête sur les conditions…

20 heures ago

Thomas Gourand, nouveau Directeur Général de Snowflake en France

Thomas Gourand est nommé Directeur Général pour la France. Il est chargé du développement de…

22 heures ago

Accord Microsoft-CISPE : comment Google a tenté la dissuasion

Pour dissuader le CISPE d'un accord avec Microsoft, Google aurait mis près de 500 M€…

22 heures ago

Vers des mises à jour cumulatives intermédiaires pour Windows

Pour réduire la taille des mises à jour de Windows, Microsoft va mettre en place…

22 heures ago

RH, finances, stratégie… Les complexités de la Dinum

De l'organisation administrative à la construction budgétaire, la Cour des comptes pointe le fonctionnement complexe…

2 jours ago