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Amazon envoie ses «Kindle books» dans le cloud

Après sa la liseuse électronique Kindle et sa déclinaison DX, après les applications Kindle pour PC, Mac, Android et iPad/iPhone, BlackBerry et Windows Phone 7, Amazon poursuit son offre de solutions de lecture de ses livres numériques. Le cybermarchand annonce le lancement de Kindle Cloud Reader.

Comme son nom le laisse deviner, il s’agit d’un service en ligne. L’application de lecture se charge dans le navigateur. Elle a été écrite en HTML5 « afin que les clients puissent également accéder à leur contenu hors connexion directement à partir de leur navigateur », justifie Dorothy Nicholls, directrice d’Amazon Kindle. Accessoirement, l’application en HTML5 évite l’installation d’un plugin de lecture supplémentaire. Ce qui simplifie au possible l’utilisation de l’application en ligne.

Bizarrement, malgré la standardisation (en cours) du HTML5, Kindle Cloud Reader n’est pour l’heure compatible qu’avec Safari, l’iPad et Chrome. Amazon promet que l’application tournera prochainement sous Firefox, Internet Explorer, BlackBerry PlayBook et d’autres navigateurs.

Accessible gratuitement, le lecteur en ligne apporte tous les avantages du cloud. A savoir la synchronisation automatique avec la bibliothèque du client, la mémorisation de la dernière page lue, l’utilisation de marques pages, la capacité de prendre des notes, une compatibilité avec les écrans tactiles et, bien sûr, la possibilité d’acheter des ouvrages en ligne. Lesquels seront disponibles depuis n’importe où à partir du navigateur (ou d’une application Kindle) ou stockés localement pour une lecture hors connexion. La version cloud du lecteur autorise également une lecture immédiate du titre évitant ainsi son téléchargement intégral avant sa consultation.

Kindle Cloud Reader rejoint donc le concept de librairie numérique de Google. Lancée fin 2010, Google eBooks conserve les données (livres payants ou non) de l’utilisateur dans le nuage mondial (les serveurs de Google en l’occurrence) tout en les rendant accessibles depuis n’importe quel terminal équipé d’un navigateur, sans restriction particulière de version de navigateur. Ce qui fait encore défaut à Amazon. Par ailleurs, la où Google propose près de 3 millions d’ouvrages (avec un certain nombre en français), Amazon peine à atteindre le million (essentiellement destinés au marché anglo-saxon, impossible de trouver la version française des Misérables, par exemple).

Il n’en reste pas moins qu’en juillet, les ventes de livres en version numérique rejoignaient celles des versions papiers aux Etats-Unis. Un rapport multiplié par 3 à ce jour, bien qu’Amazon se garde d’en préciser les volumes. L’offre cloud des «Kindle books» ne pourra donc qu’élargir l’audience, notamment à l’international à condition d’étoffer le catalogue avec les éditions étrangères.

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