AMD n’est pas allé très loin pour sa nouvelle acquisition : SeaMicro, qui conçoit et fabrique des micro-serveurs, est en effet situé à quelques pas du siège du fondeur, à Sunnyvale, dans la Silicon Valley. Les serveurs de SeaMicro ont la particularité de tenir sur des cartes dont la taille est six fois inférieure à celle d’un serveur en rack traditionnel. Et surtout, le design technologique des serveurs et le choix des composants leur permettent d’afficher une consommation limitée à 25 % de celle d’un serveur classique.
Agnostiques côté OS (système d’exploitation), les serveurs SeaMicro sont « plug-and-play », à savoir que l’extension de la configuration d’un datacenter s’en trouve simplifiée par l’intégration des cartes serveur sans qu’il soit nécessaire de procéder à une reconfiguration. Les serveurs SeaMicro offrent ainsi une très haute densité et prennent place dans des tours (cubes) qui peuvent équiper le datacenter.
En plaçant des centaines de processeurs dans une architecture évolutive, SeaMicro permet d’accélérer les processus d’échanges parallélisés dans les solutions qui nécessitent de démultiplier les flux d’I/O (entrées/sorties) et de traitements, par exemple les portails web et d’échange de contenu, les réseaux sociaux, la vidéo en ligne ou encore les moteurs de recherche. De quoi alimenter les infrastructures cloud.
Rory Read, le nouveau CEO de AMD, a indiqué que la société continuera de soutenir les activités de SeaMicro. Mais le groupe favorisera également la combinaison du form-factor (le design des cartes et serveurs) SeaMicro avec les processeurs AMD, en particulier le premier package autour du processeur Opteron conçu pour le datacenter et attendu dans les prochains mois.
Nous pouvons cependant légitimement nous interroger sur les choix technologiques qui seront faits dans un futur proche par SeaMicro, car un rapide coup d’œil sur le catalogue du constructeur révèle que ses serveurs sont principalement à base de processeurs Intel Xeon, et d’une manière plus originale, de processeurs Intel Atom.
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