De Forcade (Nicolas) à Fourcade (Edouard). Si les noms de famille de l’ancien et du nouveau dirigeant de l’éditeur Anaplan en France sont très proches, leurs profils respectifs diffèrent plus largement. « Je suis un vieux briscard », dit d’emblée Edouard Fourcade, ex-dirigeant de BMC Software (en France, en EMEA puis au niveau corporate) et de SAS Institute en France (pendant 5 ans, il a quitté le spécialiste de la statistique voici environ un an). Assez loin du profil plus jeune de spécialiste du Saas que présentait Nicolas Forcade.
Selon le nouveau DG, qui a pris ses fonctions il y a une dizaine de jours, « le choix d’un profil plus expérimenté pour diriger la France vise à anticiper l’évolution de l’entreprise, la croissance de la taille des contrats et du chiffre d’affaires. » Officiellement, chez le spécialiste de la planification en mode Saas, on explique que le profil plus expérimenté d’Edouard Fourcade doit faciliter le dialogue avec les CxO des grands groupes de l’Hexagone. « L’objectif de l’entreprise reste la croissance avant tout, précise Edouard Fourcade. Mais nous abordons une étape de développement de l’entreprise où nous avons besoin de profils différents, plus expérimentés. » Selon lui, le même mouvement s’observe aussi aux Etats-Unis.
Spécialisé dans la planification, l’éditeur créé en 2007 – mais qui n’a démarré sa phase de commercialisation qu’en 2011 – s’est fait un nom sur les prévisions budgétaires et la préparation des plans de commissionnement des commerciaux. Mais la start-up américaine, qui emploie quelque 600 personnes dans le monde, entend s’étendre à d’autres domaines où existent des besoins de planification, notamment les RH. « La palette des sujets est vaste, note le nouveau DG. Mais, attention à ne pas s’éparpiller trop vite. On effectuera ce mouvement de façon progressive. » La société emploie une quarantaine de personnes dans l’Hexagone et se fixe pour objectif de porter ce total à 80, dont 30 à 35 employés pour le nouveau centre de R&D parisien, inauguré il y a près d’un an.
Dans le monde, la solution compte quelque 60 000 utilisateurs. En France, Anaplan a convaincu BlaBlaCar, Axa, Faurecia, Schneider Electric, AccorHotels, LVMH, Berlutti ou encore SNCF Réseaux (issu de la fusion de l’activité réseaux de la compagnie ferroviaire et RFF). Ce dernier emploie Anaplan pour le suivi de la maintenance de ses infrastructures.
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