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Android, AIR 2, Flash Builder, monétisation des applications… Adobe se livre

Lors de l’Adobe AIR Challenge, nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec deux employés de la compagnie, Thibault Imbert, chef produit Flash Player, et Michaël Chaize, évangéliste Flash Platform.

Concernant la version Android d’AIR, nos intervenants se veulent clairs : elle sera exactement identique à la mouture desktop et pourra faire tourner les applications AIR conçues pour les machines classiques. Quid alors du Flex Mobile suggéré dans divers documents de la compagnie ? « Il s’agira d’un ensemble de composants complémentaires, légers en terme d’usage et de ressources, et adaptés aux terminaux mobiles. S’ajouteront des fonctionnalités permettant de s’adapter automatiquement à la résolution et à l’orientation de l’écran, » explique Thibault Imbert. Une excellente nouvelle pour les développeurs, qui, s’ils souhaitent disposer de composants adaptés au monde mobile, veulent aussi que leurs applications continuent à fonctionner sans modifications.

Un logiciel permet également de créer des applications packagées pour Android. Le code est-il ici précompilé, comme il l’est avec l’outil iPhone ? « L’Android Packager se contente de télécharger et d’installer leruntimeAIR, en plus de l’application. Leruntimeutilise les mêmes technologies que la versiondesktop. L’iPhone Packager était un produit différent, qui compilait le code au travers de LLVM, afin de ne pas embarquer d’interpréteur et répondre ainsi aux exigences d’Apple. Toutefois, suite aux nouvelles conditions d’Apple, la R&D autour de ce produit est arrêtée. » Le runtime Android est donc basé entièrement sur AIR 2 (2.5 en l’occurrence) et n’est pas un projet à part. « Nous recommandons toutefois aux développeurs d’utiliser lecodecvidéo H.264, car son rendu est accéléré sur les terminaux mobiles. »

Flash Builder gère toute la chaine applicative !

Une de nos autres grandes interrogations concernait la chaine de développement d’une application Flex. Dans ce domaine, Microsoft a beaucoup progressé, ses outils .NET permettant aujourd’hui de mettre au point les parties client et serveur à partir d’un unique projet. C’est un élément très appréciable, en particulier pour le développeur isolé.

Flash Builder disposera-t-il un jour de fonctionnalités équivalentes ? « Tout dépend de quoi nous parlons, explique Thibault Imbert. Flash Builder ne permet pas de créer les parties client et serveur d’une application. De nombreuses solutions existent, mais elles supposent un changement de perspective. Toutefois, avec la plupart des applications Flash ou Flex, la composante serveur se charge uniquement du stockage des données. Dans ce domaine, nous disposons desdata wizards, qui simplifient l’accès aux bases de données en générant automatiquement unproxyécrit en PHP ou en Java. »

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