Android et iOS s'imposent toujours plus sur le sol américain
Selon le cabinet d'analyse d'audience ComScore, Android et iOS occupaient 75,6 % du marché des smartphones aux États-Unis en novembre 2011. Une proportion déjà constatée par l'analyste Nielsen bien qu'avec des résultats légèrement inférieurs. La plate-forme de Google représente à elle seule près de 47 % des 91,4 millions de smartphones vendus sur le territoire sur la période. En hausse de 3,1 % par rapport à août. Si la solution d'Apple limite sa croissance à 1,4 %, il faut néanmoins souligner que c'est le seul OS mobile à progresser sur le marché, au-delà d'Android. iOS détient 28,7 % des parts.
Où sont les Windows Phone ?
En conséquence, le poids des autres acteurs du marché chute. Les terminaux fonctionnant sous Blackberry OS tombent à 16,6 %. Soit, depuis août, une baisse de 3,1 % équivalent (tiens, tiens) à la hausse d'Android. Une fin d'année décidemment difficile pour RIM. Nokia Symbian, peu présent aux États-Unis jusqu'à l'arrivée des Windows Phone, passe de 1,8 % à 1,5 %. Mais c'est encore plus inquiétant pour Microsoft dont l'OS mobile tombe à 5,2 % contre 5,7 % précédemment. Une tendance probablement due à la baisse de l'influence de Windows Mobile que Windows Phone ne parvient pas à compenser malgré l'écosystème renforcé depuis peu avec l'offre de Nokia.
Côté constructeurs, Samsung garde la tête du classement et augmente son influence avec 25,6 % de parts de marché contre 25,3 % trois mois auparavant. Au détriment de LG (20,5 % contre 21 % précédemment), Motorola (13,7 % contre 14 %, mais avant le lancement du nouveau Razr) et, donc, RIM/Blackberry (qui passe de 7,1 % à 6,5 %). Apple, qui à l'instar de RIM est le seul constructeur à fournir son propre OS, gagne du terrain et passe de 9,8 % à 11,2 %. L'effet iPhone 4S.
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