L’information est presque passée inaperçue, et pourtant elle est d’importance. Le kit de développement du système d’exploitation Android, un OS basé sur Linux et dédié aux terminaux internet mobiles, propose des outils permettant de créer du code natif.
Auparavant, les applications se présentaient obligatoirement sous la forme de code Java, exécuté par la machine virtuelle Dalvik. Ceci permettait d’assurer une portabilité sans faille, mais empêchait les développeurs de tirer la quintessence des terminaux mobiles.
Aujourd’hui, les responsables du projet Android lâchent la bride. Il sera possible de créer des logiciels en C/C++, qui seront compilés en code natif à l’aide de l’ Android Native Development Kit (disponible sous Windows, Mac OS X et Linux !). La portabilité des applications risque d’en prendre un coup, mais les développeurs bas niveau pourront enfin créer des composants exploitant au mieux les capacités des processeurs.
C’est un signe d’ouverture encourageant puisque seuls les développeurs d’Android pouvaient jusqu’alors influer sur le code bas niveau. Ironie du sort, ils font le chemin inverse des acteurs historiques du monde de la téléphonie mobile. De fait, ces derniers favorisaient initialement le code bas niveau, puis se sont mis à adopter des offres plus portables (essentiellement Java) et plus indépendantes du terminal… pour des raisons purement pratiques.
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