Android sur Windows 11 : Microsoft ouvre les vannes

WSA, désormais suffisamment mature ? Un an après son entrée sur le canal bêta de Windows 11, le voilà désormais poussé sur la version stable.

En un an, certaines choses n’ont pas changé. L’installation du sous-système Android, notamment, se fait toujours en parallèle de l’Amazon Appstore. Soit en téléchargeant directement ce dernier par l’intermédiaire du Windows Store, soit en installant une application Android depuis ce même store. Configuration minimale requise : 8 Go de RAM et un CPU Core i3 8^e génération, Ryzen 3000 ou Snapdragon 8c.
La dépendance WSA-Amazon Appstore vaut aussi quand on décide d’en supprimer un : cela implique de supprimer l’autre.

Comme WSL (sous-système Linux), WSA est découplé de l’OS. Ce qui permet de le mettre à jour indépendamment. Parmi les options qu’on peut paramétrer :

– Lui dédier un GPU
– Le faire fonctionner en continu ou à la demande*
– Ouvrir et transférer, vers Windows, des fichiers Android
– Permettre aux apps de se connecter à des appareils sur le réseau local

WSA : le catalogue Android… de l’Amazon Appstore

Outre sa disponibilité géographique limitée (une trentaine de pays dont la France), l’Amazon Appstore ne présente pas le même catalogue que le Play Store. Pas de traces, entre autres, de Twitter, de WhatsApp ou de Slack.

WSA s’appuie actuellement sur AOSP 12.1. Android 13 est sur la feuille de route, comme l’incrustation d’images (picture-in-picture) et le support des widgets.
La redirection USB et l’accès Bluetooth direct font partie des éléments pas encore pris en charge. Le NFC et Vulkan ne sont quant à eux pas encore sur la roadmap officielle, mais font l’objet de demandes au sein de la communauté. Tout comme la capacité à découvrir WSA dans Visual Studio et à établir automatiquement la connexion ADB.

* La VM passe en veille après trois minutes sans activité. Et s’éteint après 7 minutes.

Illustrations © Microsoft