C’est la revanche du contenu sur le contenant. L’arrivée effective de Richard Parsons à la tête d’AOL Time Warner marque la fin de l’ère Internet à la direction du groupe. Car jusqu’à janvier dernier, le groupe était dirigé par Steve Case, patron d’AOL et artisan de la fusion avec Time Warner.
Mais confronté à une action en chute libre, à des pertes historiques (100 milliards de dollars en 2002), à une division Internet en difficultés et à une enquête de la SEC, S. Case avait été poussé vers la sortie. Le nouveau patron, Richard Parsons est donc censé ramener calme et sérénité dans l’entreprise. Surtout, il doit rassurer. Un objectif en parti gagné. L’homme est en effet un ancien de Time Warner, un homme de contenus et non pas de l’Internet, secteur « effrayant » pour les actionnaires. Blockbusters Par ailleurs, Parsons estime avoir de bonnes cartes en main: les espoirs du haut débit pour redresser AOL, la filiale Internet et surtout deux « blockbusters » qui vont remplir les caisses du groupe: Matrix Reloaded (42 millions de dollars de recettes en un jour d’exploitation!) et Terminator 3. Enfin, le nouveau patron estime pouvoir parvenir à une réduction de la dette globale de 26 à 20 milliards de dollars avant la fin 2004. Un tiers du chemin a été effectué grâce aux cessions de Viacom, de ComedyCentral et de quelques équipes de sport. Dernier gros morceau à céder: la division câble dont la vente est prévue cette année.
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