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Après la France, l’Allemagne ne sera plus ‘pure Intel’

A la suite d’une plainte déposée par AMD devant la Commission européenne, cette dernière a demandé à ses membres de ne plus faire mention, dans ses appels d’offres, des processeurs Intel (lire notre article).

Le fondeur n’est pas visé dans cette procédure, et il n’a d’ailleurs fait l’objet d’aucune poursuite. C’est la mention ‘Intel CPU‘, qui fait référence aux processeurs et architecture x86, qui est visée, car même considérée comme générique, elle tend à favoriser le fabricant, alors que ce n’est généralement pas le but. Les pratiques de plusieurs pays étaient visées par la plainte d’AMD, dont l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Finlande, la France, l’Italie et les Pays-Bas. Ce type de spécification, d’ailleurs, est considérée comme une violation des lois européennes sur la régulation des achats et la libre circulation des marchandises. La directive européenne visant à ne plus spécifier dans les appels d’offres que les plates-formes ou les benchmarks a été publiée en avril 2004. La directive allemande donne un exemple de spécification technique ‘légale’ : « Un PC équipé d¹un microprocesseur x86, obtenant un score minimum de X lors du banc de mesure X1, et de Y lors du banc de mesure Y1« . La France l’applique depuis mai, suivie par l’Italie, la Suède et la Belgique. L’Allemagne n’avait pas encore répondu à l’appel. Etonnamment, la Fédération de Russie a, elle aussi, adopté une mesure équivalente. La réaction d’AMD…

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AMD soutient activement les réformes apportées par le gouvernement fédéral allemand en matière d’achat pour les marchés publics, dans le cadre d’une série de mesures, prises par les pays de l’Union Européenne« . Le fondeur rappelle le commentaire du gouvernement fédéral allemand « les législations allemandes et européennes interdisent de faire mention de noms de marques dans la description des performances attendues (?) la mention d’un nom de marque spécifique demeure illégale». « Nous apportons tout notre soutien à ces initiatives visant à apporter davantage de concurrence lors des consultations relatives à des achats de matériels informatiques » a déclaré Giuliano Meroni, vice-président ventes et marketing d’AMD Europe. Et il n’a pas manqué de préciser qu’un étude récente menée par l’Union Européenne a révélé que « les directives européennes actuelles en matière d’achats ont conduit à l’accroissement de la concurrence transfrontalière lors des consultations, tout en réduisant d’environ 30% les prix payés par les autorités publiques pour les biens et services« . AMD aurait donc ?uvré au profit d’économies supplémentaires pour les contribuables, ainsi qu’une lutte efficace contre corruption et favoritisme.

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