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Aruba pousse la Voix sur IP en WLAN / Wi-Fi

Aruba Networks constate que les déploiements de réseaux locaux sans fil, intra-entreprise, connaissent un boom.

« Il y a quelques mois encore, nous installions des configurations qui ne dépassaient pas 5 à 10 bornes radio, sauf exceptions: beaucoup de DSI ou responsables réseaux restaient dans l’expectative, la prudence, invoquant la sécurité, la couverture insuffisante, etc. » explique Alain Delassale, directeur avant-vente pour l’Europe du Sud. « Or, une fois le premier déploiement validé, les principales objections tombent. Les décisions d’étendre la solution sans fil à un grand nombre d’utilisateurs sont arrivées très vite« . Parmi les facteurs qui accélèrent la demande du WLAN (wireless local area network), on enregistre l’arrivée progressive de la voix sur IP. « Dans les cahiers des charges, nous sentons venir la génération des téléphones Wi-Fi« , constate A. Delassale. En conséquence, il n’est plus rare que plusieurs dizaines de commutateurs sans fil soient commandés et installés en un seul lot, ce qui signifie en cascade, des centaines de bornes radio. Une fois cette architecture WLAN multi-sites déployée, il reste la question de son management. Jusqu’ici Aruba proposait une supervision via un des commutateurs, le « maître ». Avec une interface Web, il est possible de reprendre à distance 95 % des commandes existantes dans le système. Mais ce superviseur tient son rang aussi longtemps que la configuration n’excède pas la trentaine de commutateurs. Au delà, une solution de gestion globale, centralisée s’imposait. Le standard ‘http’ du Web ne tenait plus la route, la mémoire (flash) du système devenait insuffisante pour enregistrer plus de 2 heures de suivi, etc. Le constructeur a ainsi choisi de sortir un boîtier spécifique ou « appliance ». C’est l’annonce de ce 24 janvier: le système de gestion centralisée MMS, pour ‘mobility management system‘. Le dispositif utilise le protocole de management SNMP v3 permettant toutes les analyses, le reporting, le « trouble shooting » (suivi d’incidents), les mises à jour de ‘firm-ware’… C’est une sorte d’hyperviseur qui permet de découper en domaines, ou sous-domaines (par régions, par métiers…). Ecrit en Java, graphique, ce gestionnaire est simplifié. Il ne nécessite pas de console dédiée: un simple PC portable suffit; on se connecte comme sur un serveur à distance. La même solution existe en version purement logicielle. Ici, plus de boîtier: l’applicatif superviseur s’installe sur PC serveur sous Linux, auquel on accède en réseau, localement ou à distance. Ce MMS en version « soft » vise les configurations « moyennes », de 20 à 100 commutateurs. Le prix s’élève à 5.000 euros, environ. L’annonce ne fait pas (pas encore?) état de compatibilité avec les grands superviseurs du marché que sont HP OpenView ou IBM Tivoli. Pour les petits sites aussi…

Pour les petits sites déportés (succursales, agence, s régionales…), Aruba annonce ce 24 janvier, un commutateur d’entrée de gamme, le modèle 200 – qui commence avec 4 ou 8 bornes, et capable de supporter jusqu’à une centaine d’utilisateurs. Malgré sa petite taille, il apporte les mêmes fonctionnalités que les gros commutateurs 6000. Prix : à partir de 2.275 euros. Pour rappel, le modèle 800 existait en 16 bornes, 800-4 pour 4 bornes (permettant de passer à 16 sans changer de produit). Ensuite la gamme progresse ainsi: 16, 48, 128, 256 et jusqu’à 512 bornes (modèle 6000).

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