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Avec le Reader de Sony, le e-book retente sa chance

E-book : nouvel acte. Après de cuisants échecs, le livre électronique revient par la grande porte en France avec le Reader de Sony. Le terminal du japonais, déjà lancé en Grande-Bretagne, arbore en guise de couleur un gris métallisé très clair et un design séduisant.

Doté d’un écran de 6 pouces, le terminal, grâce notamment à la haute résolution et à la technologie d’encre numérique E Ink, reproduit un confort de lecture digne de celui d’un ouvrage papier. Côté stockage, le Reader peut accumuler 160 ouvrages numériques. Sa batterie peut assurer la lecture continue de plus de 7.500 pages. Autrement dit, de quoi lire la Bible sept fois d’affilée. A tout cela s’ajoute un poids plume : 170 grammes.

Le terminal peut lire différents formats, PDF, RTF, TXT ou Microsoft Word. Les formats MP3 et AAC (Apple et Real Networks) lui sont également accessibles. Le Reader se relie au PC via une connexion USB.

Mais c’est dans le modèle économique que Sony tente de se démarquer pour enfin faire décoller ce type d’appareil. Le groupe s’est associé avec des libraires et des éditeurs afin de se mettre à l’abri d’éventuels poursuites pour téléchargement illégal ou non respect des droits d’auteurs.

En France, le Reader sera lancé en partenariat avec Hachette et la Fnac. Le géant de l’édition, premier éditeur français, apportera « une offre diversifiée et récente de livres qui va permettre de découvrir une nouvelle expérience de lecture ». Avec quelque 2.000 titres devraient être disponibles au lancement, le problème du contenu, nerf de la guerre, semble donc être réglé. La Fnac assurera de son côté la distribution en s’appuyant sur son expertise en matière de vente électronique de biens culturels.

Sony prend ainsi l’exact contre-pied d’Amazon et de son e-book maison, le Kindle. Rappelons que le groupe Hachette s’est tout récemment opposé au géant américain sur la question du prix d’achats de ses livres. Les réductions exigées pas Amazon réduisaient drastiquement les droits perçus par les auteurs et les éditeurs.

Reste que le e-book bouleverse le modèle économique de l’édition. Les contenus, vendus moins chers que les versions papiers, génèrent moins de royalties pour les auteurs et moins de commissions pour les distributeurs.

Le Reader sera disponible à la Fnac en octobre au prix de 299 euros.

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