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Budget IT : comment bien préparer 2022

Selon IDC, d’ici 2026, 65% des DSI maintiendront des cycles vertueux d’autonomisation, d’agilité et de résilience basés sur la technologie grâce à une gouvernance collaborative, de nouveaux modèles de prestation de services et une orientation vers les résultats commerciaux.
Et d’ici 2025, 75 % des organisations déploieront des logiciels pour surveiller l’utilisation digitale, tant sur site que dans le Cloud et tous les équipements périphériques pour améliorer leurs métriques, réduire leur empreinte énergétique et améliorer leur résilience.

Mais dans cette optique, les DSI devront orienter leurs investissements sur les différentes technologies et projets qui supporteront les orientations de leur organisation. Le but est bien d’atteindre les objectifs de l’entreprise et de s’assurer d’avoir les infrastructures nécessaires pour supporter la transformation numérique tout en préservant sa gouvernance – notamment la modernisation des environnements legacy et l’introduction de son empreinte environnementale-.

Cependant, si les analystes s’accordent pour déclarer une augmentation – même légère – des dépenses dans les services IT, tous les postes de dépenses n’ont pas des allocations similaires et chaque entreprise a ses priorités. Chacun a sa propre manière de préparer ce budget, souvent avec de multiples tableurs Excel, intégrés dans une belle présentation Powerpoint. Il faut alors jongler avec de nombreuses informations pour arriver à établir un budget construit cohérent et en rapport avec tous les besoins pour atteindre les résultats escomptés.

La fin d’année est sujette à de nombreuses analyses afin de définir où se situe l’utilisation de l’IT, ce qui a été consommé, ce qui a été facturé, ce qui a été demandé mais n’a pas été fourni etc. Il faut préparer les budgets pour l’année prochaine en définissant les dépenses engagées, celles qu’il faut provisionner et celles qu’il faut arbitrer.

La DSI détient de nombreux rapports sur l’utilisation des ressources de toutes sortes, qu’il s’agisse des infrastructures existantes ou à la demande, des différents outils déployés pour offrir un catalogue de services adéquat, des rapports sur la gestion des cycles de vie des services proposés et de leur maintenance, bref ; toutes les informations nécessaires pour gérer le SI existant et celui en devenir.

Car il ne suffit pas de maintenir le legacy et trouver les moyens de le moderniser, il faut également être force de proposition pour une offre de services en lien avec les opérations et participer au développement de l’activité de la société (notamment dans sa transformation numérique qui va bien au-delà de l’IT) et tout cela en optimisant les coûts.

Malheureusement on retrouve souvent ces rapports sur différents outils et cela prend du temps pour les consolider, souvent dans un fichier Excel… et malheureusement un fichier XLS n’est pas totalement dynamique : il ne traite pas les données en temps réel, ne bénéficie pas de l’intelligence artificielle pour définir des évolutions potentielles et ainsi dessiner des tendances et encore moins faire des projections.

La DSI doit pouvoir se doter d’une vue d’ensemble, tant sur son infrastructure (à géométrie variable dans les différentes régions où la société est implantée) que sur les services proposés pour être en adéquation avec l’offre et la demande. De plus, elle doit pouvoir répercuter l’ensemble des coûts de fonctionnement assignés aux différents utilisateurs de ses services, avec chacun son propre domaine et ainsi faire des économies d’échelle et identifier là où il peut y avoir des limites souvent dépassées ou au contraire moins utilisées.

Ainsi, pour préparer le budget de l’année prochaine, chaque DSI doit pouvoir analyser ses dépenses, dessiner son SI en devenir selon les tendances mises en évidence et être force de proposition pour anticiper les demandes des années à venir pour ainsi investir dans les projets de demain.

Le DSI doit trouver l’équilibre technologique entre le maintien de l’existant avec une certaine gouvernance et le développement de nouvelles opérations pour participer à la transformation numérique de l’activité de son entreprise.

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