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Stockage distribué : Comment revaloriser votre infrastructure ?

Au sein de votre infrastructure, il existe un gisement de stockage disponible et quasi-gratuit : celui des espaces libres des stations de travail et des serveurs de l’entreprise.

En effet, les entreprises sont confrontées à une avalanche de données : mobilité, collaboration, Cloud, IoT, réalité virtuelle. Selon une estimation du cabinet d’analyse IDC, les besoins de l’ensemble du stockage des données augmenteront annuellement de 42% jusqu’en 2020.

Certaines de ces données sont importantes et demandent un accès fréquent, elles sont alors qualifiées de données chaudes. D’autres sont moins sollicitées et se définissent comme des données froides. Se pose alors la question de la conservation de ces dernières.

Le stockage secondaire constitue un défi pour les responsables IT des entreprises, tant sur le plan technique que financier.

Plusieurs options de sauvegarde sont à leur disposition : au sein d’un datacenter sur site ou en externalisation, le stockage Cloud, les bandes magnétiques ou une solution de stockage distribué.

En comparant ces différentes solutions sur des critères comme la sécurité, la durabilité, l’évolutivité et la récupération des données, le résultat est que la technologie de stockage distribué correspond parfaitement aux contraintes du stockage des données froides.

Fiabilité, économie et éco-responsabilité

Sur la sécurité, le stockage distribué fragmente et redonde les données. Cela signifie que l’on peut perdre jusqu’à 50% des donnés tout en étant capable de les reconstruire. Une fiabilité importante pour des secteurs soumis à des contraintes réglementaires sur la conservation des données.

De plus, cette technologie évite les pièges de la gouvernance des données et offre une pérennité conforme aux exigences des applications des plus simples aux plus critiques.

En matière financière, le stockage distribué est économe dans un environnement où les estimations prévoient que le budget alloué au stockage par les entreprises passera de 30 cents pour un dollar dépensé dans l’IT à 70 cents d’ici 2020.

Là, pas de coûts additionnels ou cachés, la capacité de sauvegarde évolue avec la croissance du parc existant des postes de travail.

Par ailleurs, le stockage distribué affiche une faible empreinte carbone. Par exemple, dans une ETI de 1000 postes de travail on dispose souvent de plus de 250 To de stockage disponible, une capacité bien supérieure aux besoins de stockage généralement nécessaire.

De quoi économiser l’achat d’une baie de stockage et s’inscrire dans une démarche éco-responsable.

Saint Exupéry soulignait dans le Petit Prince, que « l’essentiel est invisible à nos yeux ». Pour faire face à l’infiniment grand c’est-à-dire l’avalanche de données, les entreprises doivent ouvrir les yeux sur la richesse présente au sein de leur parc informatique. Une introspection salutaire et rentable pour ne pas être submergé par les données froides.

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