Microsoft ouvre un peu plus son cloud aux conteneurs Windows Server.
Leur prise en charge sur l’offre Azure Kubernetes Service (AKS) est désormais officielle (passage en phase de « disponibilité générale »).
En ligne de mire, les pratiques de « lift & shift » d’applications Windows. Mais aussi une optimisation de la densité des environnements applicatifs et donc des coûts associés.
Voilà un an que Kubernetes a atteint un niveau de prise en charge de Windows Server considéré comme suffisant pour déployer des nœuds en production.
Le niveau de service reste encore limité par rapport aux possibilités offertes avec les conteneurs Linux.
Par exemple, la compatibilité avec les pilotes CSI (Container Storage Interface) n’en est qu’au stade préliminaire sur la dernière version de l’orchestrateur (1.18, lancée fin mars). Il en va de même pour le support du moteur ContainerD.
Le chantier avance, néanmoins. En témoigne le passage en version stable de RunAsUserName. Même chose pour le compte de service administré de groupe (GSMA), qui automatise la gestion des mots de passe.
On recense aussi des optimisations de fonctionnalités déjà au stade stable. En particulier pour la prise en compte des ressources CPU et la remontée de logs, notamment via Prometheus.
Outre AKS, d’autres services permettent d’exécuter des conteneurs Windows sur Azure. Entre autres :
Sur le Kubernetes managé d’AWS, la prise en charge « complète » des nœuds de travail Windows est officiellement effective depuis octobre 2019. Dans la pratique, il y a là aussi des limites. Par exemple, l’absence de prise en charge de GSMA et du mode host networking (partage de l’interface réseau entre un conteneur et son hôte).
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