Microsoft a fixé l’échéance au jeudi 11 décembre. Le premier éditeur mondial en a profité pour détailler les modalités commerciales de cette offre de « Desktop-as-a-Service » (DaaS) que les entreprises pourront exploiter pour déployer, sur la plate-forme cloud Azure, des applications Windows qui seront alors exécutables sur un large éventail de terminaux et de systèmes d’exploitation.
Si l’accès à la version préliminaire – lancée en mai dans le cadre de la conférence annuelle TechEd – est gratuit, la période d’essai sera réduite à 30 jours avec la mouture finale, selon nos confrères d’ITespresso. Au-delà, il faudra choisir entre deux formules : « Basique » ou « Standard ». La première propose un ticket d’entrée à 10 dollars par mois et par utilisateur pour 50 Go de stockage et 40 heures d’utilisation (l’heure supplémentaire étant facturée 0,175 dollar, avec un plafond à 17 dollars). La seconde réunit les mêmes options, mais avec davantage de puissance pour gérer les applications de productivité comme Office ; le tarif par utilisateur est alors de 15 dollars par mois (0,2 dollar l’heure supplémentaire, avec un plafond à 23 dollars).
Concurrençant les offres DaaS d’acteurs comme Cisco, Citrix, Amazon et VMware, Azure RemoteApp doit notamment permettre aux entreprises d’affiner leurs stratégies verticales avec une cible principale : les utilisateurs en déplacement. Microsoft vise aussi les collaborateurs externes, les télétravailleurs et les intérimaires avec un argument : éviter les coûts liés au redimensionnement de l’infrastructure sur site pour les besoins de ce type de personnel.
Il est possible de déployer des templates, en d’autres termes des modèles fournis et supportés par Microsoft (Office 2013, par exemple), mais aussi d’opter pour des images personnalisées… dont l’entreprise devra alors assurer la maintenance. Dans tous les cas, les sauvegardes sont chiffrées, avec une protection antivirus et des sessions persistantes : les données sont donc conservées et synchronisées entre les différents appareils de l’utilisateur.
Ce dernier accède aux applications via le protocole Remote Desktop (et son extension RemoteFX), depuis n’importe où à condition de posséder une connexion Internet. Les logiciels sont alors utilisables comme s’ils étaient installés en local. Chacun dispose de sa propre entrée dans la barre des tâches au sein des environnements Windows. Quant au client RemoteApp, il est exécuté dans une fenêtre redimensionnable.
Autre possibilité : mettre en œuvre une version hybride de RemoteApp, capable de se connecter à des ressources sur site à travers un serveur privé virtuel (VPN) et de gérer les identités par le biais des annuaires Active Directory. L’enjeu pour Microsoft consiste désormais à ouvrir sa plate-forme aux partenaires (revendeurs, OEM) afin qu’ils y intègrent leurs propres outils.
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